COP 22

Cop 22 le gouvernement et la société civile en ordre dispersé

Les travaux de  cop22 ont démarré  le lundi 07 novembre à Marrakech, au Maroc. Et  la société civile congolaise n’a qu’une seule attente : voir la RDC  ramener un fonds  important pour la réalisation des projets et des actions  à impact visible qui pourraient aider les communautés locales et les peuples autochtones.  Cependant, un problème se pose.  Jusqu’avant le démarrage de la Cop 22, le gouvernement et la société civile ne s’étaient  pas encore  réunis pour harmoniser leurs cahiers de charges. Ils y vont en ordre dispersé !

Déjà, en marge de la cop22, la société civile congolaise a battu le rappel des troupes. Les membres du réseau ressources naturelles (RRN) se sont réunis le vendredi 4 novembre à Kinshasa. Objectif : élaborer un message devant être porté par ses délégués à ce rendez-vous planétaire. Ils ont fait un tour d’horizon des 4 thématiques sur la cop 22, à savoir l’agriculture familiale, l’agro-industrie, la foresterie communautaire ainsi que la conservation

La cop20 à Lima, au Pérou était la conférence de négociations. La cop21 à Paris était celle  des décisions qui  ont abouti  à un accord. La cop 22 de Marrakech se veut celle des actions. C’est dans cette optique que la société civile congolaise souhaite que les donateurs passent aux actions concrètes. «  Ce que nous pouvons attendre de Marrakech, c’est un financement  important pour concrétiser les actions en République Démocratique Congo. Le Congo est un grand  pays qui regorge  une grande partie de la foret du bassin du Congo », note  le coordonateur national du RRN, prof joseph BOBI.

A la question de savoir comment la RDC va passer aux actions sans pour autant que l’accord de paris ne soit mis en œuvre, le coordonateur du RRN souligne que la société civile  est pour la signature de ce document.  « Nous avons participé à Paris, en décembre 2015, à la cop21. Nous avons tout fait pour qu’on aboutisse à un accord. Nous, société civile, souhaitons que le pays le ratifie. La RDC  doit le faire comme ces 80 autres pays. Il faudrait pour cela que cet accord passe par le parlement. Mais malheureusement, ce n’est pas le travail de la Société Civile. Notre travail est de contribuer à la sensibilisation ».

Pour que le gens soient informés par rapport à cet accord, le  Prof. Joseph BOBI indique que sa structure de la société civile n’a pas croisé les bras. « Nous avons  déjà amorcé des actions en direction des communautés locales et les peuples autochtones que nous défendons pour reprendre les messages qui les intéressent. Nous avons déjà fait le gros du travail ».

Lire Aussi Sur Matininfos.NET

kuluna de kinshasa

Kintambo/OUA-Rufidji : Le centre névralgique des Kuluna et la pluie, le facteur X pour dépouiller les citoyens

Le banditisme urbain dit « Phénomène Kuluna » a la peau dure à Kinshasa et la commune …

Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire