Me carlos Mupili
Carlos Mupili, Coordonnateur de la SCFV

Crise en RDC : La DCDHE propose le remplacement de l’actuelle mouture du Gouvernement

Dans une déclaration rendue publique samedi 3 novembre 2017, signée par Me Carlos Mupili, son Président national la Dynamique Chrétienne Pour La Défense Des Droits Humains Et De l’Environnement (DCDHE) demande aux politiciens d’arrêter de faire le sang de des congolais, comme lettre de motivation pour entrer au gouvernement de Joseph Kabila. Cela, après avoir observé  avec amertume la météo politique très maussade qui caractérise fin décembre 2017, échéance prévue dans l’Accord politique de Saint Sylvestre pour l’organisation des élections.

La DCDHE considère que les débats politico- électoraux commencent à occulter l’évaluation des différents gouvernements sur la gouvernance, le social de la population et la sécurité nationale. Car, les opposants qui sont au gouvernement ne sont pas capables de donner les moyens adéquats à la CENI alors qu’ils ont prétendu détenir le secret des richesses du pays et n’entrer au gouvernement que pour la finalité électorale.  A cette préoccupation la DCDHE propose leur remplacement par des congolais très compétents et non populaires. Donc, la solution à la crise électorale serait d’employer au gouvernement la compétence managériale et scientifique à la place de la popularité politique qui n’a pourtant pas d’expertise.

Car, elle regrette de voir l’histoire se répéter avec presque les mêmes acteurs et les mêmes discours dont la finalité vise le dialogue de partage des postes, caractérisé au début par masquer des refus qu’elle qualifie d’hypocrites. Une situation qui finit généralement par verser le sang des innocentes personnes au travers des manifestations violentes ou pacifiques, pour occuper des postes au gouvernement et au CNSA et devenir chantre de Kabila et défenseur officiel du glissement.

Cette structure de la Société Civile rappelle certains discours de l’UNC et de l’UDPS avant le dialogue de l’UA et de la CENCO lorsque chacun selon son tour n’avait pas encore la promesse ferme de poste gouvernemental. Elle cite par exemple : « Pas question de dialoguer avec monsieur Kabila qui cherche le troisième mandant à travers ce dialogue ». Mais, l’ironie de l’histoire, ils sont devenus des grands défenseurs de dialogue qui privilégie le glissement en échange des postes en oubliant de débattre des questions électorales. Il y a également : « Nous ne laisserons jamais à Kabila une minute de plus après le 19 septembre 2016 » ; « Nous donnons à Kabila deux cartons jaunes et un préavis pour qu’il quitte le pouvoir le 19 septembre 2016 ». Alors que, Felix Tshisekedi et le RASSOP négociaient auprès de locataire en dehors de préavis, sa nomination au rang de Premier Ministre.

Ainsi, la DCDHE se pose-t-elle des questions sur la transition sans Kabila, s’il s’agissait d’un slogan, un souhait ou une conviction. Aussi, se demande-t-elle c’est c’était une stratégie, des incantations ou prières, des marches pacifiques ou villes mortes, ou un putsch.

Toutefois, elle reproche à la Majorité présidentielle d’user des stratégies archaïques de 1990 à 1996, qui sont sans rendement historique, en procédant à la corruption et au débauchage des membres de l’opposition, ce qui envoie à la seconde valeur le social du peuple qui est le vrai souverain politique. D’autant plus que ces opposants  qu’elle considère corrompus ne donneront aucun impact avantageux qui consiste entre autres, à payer régulièrement les agents de l’Etat. Ce qui rend leur mission impossible, même s’il se met en place une politique de lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.

Judith Asina

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