Haut Katanga

Haut-Katanga: L’activité industrielle impacte négativement la faune, la flore, l’air, l’eau et le sol !

Selon une étude basée sur la méthodologie pédo-paysagère, avait révélé qu’au départ, le sol du Haut-Katanga possède une teneur abominable des métaux lourds qui exposent la chaîne alimentaire aux risques de contamination. Pis encore, l’activité humaine, industrielle et urbaine a induit l’émergence de nombreuses substances chimiques toxiques qui impactent négativement la faune, la flore, l’air, l’eau et le sol. Il s’agit de l’exposé de l’Institut de Recherche en Droits Humain (IRDH), à l’occasion du colloque international de l’Unilu sur la population et environnement  organisé à Lubumbashi du 22 au 24 juin 2017.

A cet effet, le récit de l’IRDH a porté l’angle des droits humains à travers la règlementation des effets de l’activité humaine sur l’environnement qui est un bien mondial, un patrimoine de l’humanité caractérisé par le fait qu’il ne concerne pas seulement la RDC. Ses effets atteignent un large spectre de pays et des populations, et concernent aussi les générations futures. Un discours qui a affirmé que l’environnement sain est un droit fondamental garanti par le Droit international et les lois nationales de la RDC. Les traités internationaux régulièrement ratifiés et lois nationales érigent en infraction les violations des droits à un environnement sain qui sont souvent l’œuvre des industries, usines qui dégagent des déchets chimiques toxiques, au risque de porter sérieusement atteinte à la vie, la santé ou la propriété privée des personnes.

Aussi, l’IRDH a-t-il révélé que les personnes morales peuvent être responsables des actes répréhensibles accomplis pour leur compte, par leurs organes ou représentants qui agissent dans l’exercice de leurs fonctions. Dans ce cas, elles seront imputées de l’obligation de réparer l’intervention et les conséquences en faveur des victimes.

Un exposé qui s’est avéré être un défi à ceux qui allèguent la violation du droit à l’environnement sain, généralement des ONG, de le prouver devant les cours et tribunaux compétents. Cela, à travers tout moyen pouvant établir l’existence effective du droit dont ils se prévalent, la faute alléguée, le lien de causalité entre celle-ci et le préjudice.

De l’ouverture

La séance d’ouverture s’est tenue à l’Assemblée Provinciale du Haut-Katanga, devant plus de 160 personnes. Lançant cette activité, le Gouverneur du Haut-Katanga a salué l’organisation de ces assises dont il attend les résultats utiles à la politique de gestion des populations et de l’environnement.

Le recteur de l’Université de Lubumbashi (Unilu) a fait une présentation intitulé : « repenser la gestion des ressources naturelles pour le développement intégral de la RDC : un défi à l’intelligence universitaire ». Il est parti du constat selon lequel la précarité qui frappe les populations explique en partie des actes de déforestation et d’exploitation non durable des couvertures végétales. Une situation qui augmente les contraintes climatiques génératrices de réchauffement climatique, d’insécurité alimentaire et d’électricité. Dès lors, l’ensemble des espèces vivantes et la terre sont en jeu.

Et, la conférence inaugurale était donnée par le professeur Emérite Léon de Saint Moulin, sous le titre : « histoire et perspective de la croissance de la population en RDC et responsabilités écologiques. Un discours qui s’est suivi des travaux en trois ateliers.

Judith Asina

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