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L’ONU CRAINT DES TENSIONS POLITIQUES EN RDC

Au conseil de sécurité qui consacrait une réunion mardi 11 octobre  à la situation en RDC, le Représentant spécial du Secrétaire général a mis en garde contre une aggravation des tensions politiques.

« La situation politique demeure extrêmement fragile en RDC, ce qui contribue aux tensions accrues, à une réduction continue de l’espace politique et à un risque très réel de voir la situation se dégrader davantage » a déclaré Maman Sidikou devant les membres du conseil.

Selon lui, malgré les efforts déployés par le Facilitateur Edem Kodjo  et le soutien continu de l’ONU et de la communauté internationale, les avancées dans le dialogue national ont été limitées.

L’annonce au dialogue par la CENI de la tenue de la présidentielle en 2018, a suscité de vives contestations de plusieurs partis politiques de l’opposition qui estiment que la CENI aurait été instrumentalisée dans le but de maintenir le Président Joseph KABILA  au pouvoir au delà de la limite du mandat présidentiel prévue par la constitution.

« La République  démocratique du Congo est entrée dans une période de risque extrême pour sa stabilité. La crise électorale est devenue une crise constitutionnelle, avec l’approfondissement de la solidarisation politique et aucune résolution immédiate en vue » a dit Maman Sidikou.

«  Les acteurs de tous les cotés apparaissent de plus en plus disposés à recourir à la violence pour parvenir à leurs fins, tandis que l’espace pour une activité politique constructive a encore diminué. Si cette tendance se poursuit, je crois qu’une violence à  grande échelle est inévitable » a déclaré le numéro 1 de la Monusco.

Le représentant spécial a déclaré que la Monusco ferait tout ce qu’elle peut dans le cadre de son mandat pour protéger les civils mais que « l’ampleur des menaces dépasse de façon spectaculaire les capacités de la Mission ».

Maman Sidikou estime que la seule solution pour les parties est de «  participer de nouveau à un processus inclusif qui trace un chemin vers la paix pour le pays ». Il a demandé au conseil de sécurité d’user de son influence pour encourager les acteurs qui boycottent le processus de dialogue à y participer de nouveau et le gouvernement à garantir le droit à une  activité politique pacifique.

Selon lui, le Conseil doit également rappeler qu’il n’ y aura pas d’impunités pour les auteurs de violence politique et encourager les organisations régionales à s’impliquer plus directement pour aider à surmonter les divisions politiques.

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