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Médiation autour de la CENCO : Les points des divergences entre signataires et non signataires de l’accord de la cité de l’UA persistent

A 72 heures de la signature de l’accord sanctionnant la fin des travaux du  centre interdiocésain, les violents ne s’accordent pas toujours entre signataires et non  signataires du dialogue version Kodjo. Si les non signataires veulent prendre la primature au détriment de samy Badibanga, ils veulent également la restructuration de la ceni et la gestion des provinces. De leur côté, les signataires ne veulent rien concéder. Si pour vital Kamerhe, la restructuration de la ceni retarderait davantage le processus électoral en cours, pour les non signataires, monsieur Nangaa n’est pas la personne digne de confiance. Pour étouffer les velléités de non signataires, la majorité présidentielle pense maintenir ses délégués à la ceni, libre à l’opposition de changer les leur. Idem pour la société civile.

Avec le système politique congolais, il serait difficile pour la société civile de lâcher corneille Nangaa vu qu’il a des racines kabilistes. Que faire dans ce contexte ? Il serait mieux pour les non signataires de proposer les hommes et femmes qui peuvent barrer la route à tout plan machiavélique de la majorité présidentielle au lieu de perdre le temps sur la refonte totale de la ceni.

Quant à la désignation d’un autre premier ministre au détriment de samy Babibanga, il surprenant de suivre les suivre les arguments des signataires. Ces derniers furent le premier à dire haut et fort qu’il n’aura pas un deuxième dialogue. Cependant, le deuxième est  bel et bien là avec une mouture de l’accord déjà qui met la majorité du peuple d’accord. Le président Kabila sait pertinemment bien que la cité de l’UA n’était pas inclusive. Les poids lourds de l’opposition y étaient absents. N’y étaient présents que de gamins opposants à l’instar de Steve Mbikayi, vital Kamerhe, etc. conséquence, la crise politique persiste.

En ce moment où la plus grande plateforme de l’opposition, en l’occurrence, le rassemblement de forces politiques acquises au changement, plateforme créée en Genval près de Bruxelles que dirige le sphinx de limete Etienne Tshisekedi a accepté la médiation des évêques, il est évident que si un accord est trouvé que cette plateforme soit active dans la transition que passive. En vertu de quel principe samy Badibanga demeurerait premier ministre ? Avec le quota de quel parti politique ? A quoi servirait la médiation de la Cenco si le rassemblement et le front pour le respect de la constitution ne jouent pas un rôle de premier plan ? Samy Badibanga ne peut demeurer premier ministre dans ce contexte que si un accord ne se conclut entre les signataires et non signataires. Au cas contraire, son départ est bel est bien évident. Qu’il suive ce que disent les politiciens en dehors de micro et non ce qu’ils disent au micro.

S’agissant de la gestion des provinces, les politiques sont invités à changer leur façon de faire. Tout le monde veut garder son poste sous couvert de Joseph Kabila. Cependant, c’est l’avenir seul de ce dernier qui est en danger. Si glissement il y a, il ne se situe pas seulement au niveau de la présidence de la république plutôt au niveau de toutes les institutions. Dans ce contexte, c’est tout le système qui doit changer si  non les mêmes causes produiront les mêmes effets.

Joël Nz

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