La conférence épiscopale nationale du Congo a cherché en vain a rencontré le président Joseph Kabila dans l’espoir d’obtenir son arbitrage. Et jusque tard dans la soirée du samedi 28 janvier, date butoir de ces pourparlers directs, ni la majorité ni l’opposition n’avait signé l’arrangement particulier. Motif, trois points les divisent :
- La question de la désignation du premier ministre. Pour la majorité présidentielle, il faut présenter cinq candidats parmi lesquels le président de la république désignera le chef du gouvernement. Idée que rejette le rassemblement qui dit s’en tenir au prescrit de l’accord du 31 décembre. Selon cet prescrit, le premier ministre est désigné dans le rang du rassemblement et nommé par le président de la république.
- Le rôle de la cenco pendant la transition. La majorité voudrait que le rôle des évêques s’arrête après la mise en place de l’accord. Proposition que rejettent les autres parties prenantes aux négociations qui veulent voir la Cenco accompagner la transition en tant que modérateur au niveau du comité national de suivi.
- L’affectation des portefeuilles au niveau du gouvernement. Les évêques ont exhorté la majorité et l’opposition à se concerter afin de trouver rapidement un compromis. Note importante à souligner tout de même, lors de la séance de samedi 28 janvier, la majorité a retiré les réserves émises lors de la signature de l’accord le rendant ainsi inclusif.
PB
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