Dans cette analyse, Stephen Bwansa, Secrétaire Exécutif du PPRD/Chine s’inquiète de la psychose politique qu’il qualifie de « psychotique », causée dans l’interprétation au sujet de la rallonge de 504 jours pour la tenue des élections, par le Rassemblement des Forces Politiques et sociales acquises au changement (RASSOP). Il recommande à cette frange de l’opposition de revenir à la raison en vue de bâtir ensemble (Majorité et Opposition), un pays plus beau qu’avant.
A l’en croire, cet état d’esprit présenté depuis tout ce temps dans le processus électoral prend plus des allures politiques que technique. Ce qui inquiète fortement le peuple congolais et la communauté international engagés dans ledit processus.
Il dénonce le fait qu’aujourd’hui, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et toute sa composante (humaine, logistiques et technique) soient intentionnellement accusées de provoquer la guerre d’une part. D’autre part, il lui est attribué sans raison, le fait d’être un appendice de la Majorité au pouvoir.
Tout ceci avec comme objectif de prépare les élections sans Kabila, le PPRD et la majorité Présidentielle. « Comment peut-on organiser les élections dans une démocratie sans la partie adverse ?», s’indigne-t-il. Pour lui, cette frange de l’opposition cherche à convaincre la population qu’il est possible de tenir une transition sans Kabila, malgré que cette formule s’avère inconstitutionnelle. Et ce, alors que les textes parlent d’une passation de pouvoir de façon pacifique entre le Président sortant et son homologue entrant, telle que prévue dans l’article 70 de la Constitution qui stipule : « le Chef de l’Etat actuel reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ». Il indique à cet effet, que le PPRD travaille pour que la victoire électorale soit la sienne. « Nous travaillons continuellement pour qu’ensemble avec le peuple, la majorité présidentiel garde le pouvoir le plus longtemps que possible pour concrétiser notre projet politique de reconstruction nation afin de mieux servir le peuple», précise-t-il.
Mais au lieu de se préparer, l’opposition espère un pouvoir à travers d’autres mécanismes populaires dont les vertus ne vont pas de pair avec la concrétisation d’un Etat de droit ainsi qu’un environnement international hostile à la violence.
Compter sur des stratagèmes « Psychotique » de l’âme pour énerver les esprits, dit-il, crée toute pièce de boutade dans le mental de la population et les partenaires traditionnel de la République pour une distribution des « cartons rouges » à leurs adversaires politique.
Il craint que la République soit prise au piège par des stratégies psychotiques au risque de sacrifier toute une génération, à cause de prestige et d’élégance à l’aveuglette, qui condamnerait sans le savoir la République à la pauvreté. Un comportement qu’il qualifie de sévèrement punissable en ce 21ème siècle. « Nous demandons à cette frange de l’opposition de revenir à la raisons, en vue de construire un Congo plus beau qu’avant, un Congo sans exclusion », conclu-t-il.
Judith Asina
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