La Belgique « prend acte et regrette » la décision des autorités congolaises de faire cesser les activités de l’agence de développement Enabel et de démanteler le dispositif consulaire dit « Maison Schengen » à Kinshasa.
Cette décision « risque d’empêcher Enabel d’opérer directement et significativement en faveur de la population congolaise, principalement dans les secteurs de l’agriculture, de la santé publique et de l’enseignement« , ont réagi jeudi soir les Affaires étrangères dans un communiqué.
(FR) Réaction au communiqué de la #RDC sur les relations avec la #Belgique
(NL) Reactie op mededeling van #DRC over relaties met #België
(EN) Reaction to the announcement by the #DRC on the relationships with #Belgium— didier reynders (@dreynders) 25 janvier 2018
La RDC a officiellement demandé la « cessation immédiate » des activités de l’agence belge de développement (Enabel, ex-CTB) et le « démantèlement du dispositif consulaire » dit « Maison Schengen » à Kinshasa, ajoutant en substance que la RDC n’a pas besoin de l’aide à la coopération de la Belgique.
Les Affaires étrangères soulignent que cette décision « affecterait aussi les centaines de collaborateurs congolais qui travaillent pour l’agence ». « La Belgique rappelle qu’à travers ses décisions, visites et présence sur place, elle veille avant tout à soutenir la population congolaise. C’est tout le sens de sa décision du 10 janvier 2018 qui vise à réorienter un quart des moyens disponibles de la coopération gouvernementale vers l’aide humanitaire et la coopération avec les organisations de la société civile congolaise, les universités et les institutions scientifiques. » La Maison Schengen est, elle, une représentation commune qui délivre des visas vers l’espace Schengen pour le compte de 17 États membres de l’Union européenne ainsi que pour la Norvège. « La Belgique se concertera avec ses partenaires européens » à ce sujet, ajoutent les Affaires étrangères.
Joël imbole
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