Sommes- nous proches de l’impasse en République démocratique du Congo ? La question est en tout cas sur toutes les langues. Les évêques ont décidé de partir pour quelques jours après avoir tenté de ramener les derniers réfractaires à signer l’accord.
Aujourd’hui, les positions affichées semblent inconciliables au point de se demander s’il existe un compromis possible en RDC. L’accord signé, il y a tout juste une semaine prévoit que la primature revient au rassemblement de l’opposition. Mais le premier ministre et son camp ont fait savoir aux évêques, le vendredi 6 janvier 2017 que ce compromis là était pris sans leur accord et qu’ils entendent bien avoir leur mot à dire, tout simplement parce qu’au titre de la constitution, c’est le Premier ministre qui doit choisir de démissionner ou il doit être démis par l’Assemblée.
Sans démission, pas de nouveau gouvernement. Et il est hors de question que l’on lâche la primature, confie un proche de Samy Badibanga. Deuxième point de blocage, le front pour le respect de la Constitution conditionne la signature de l’accord à l’obtention de la présidence du comité de suivi. Or dans l’accord signé le 31 décembre, ce poste est attribué à Etienne Tshisekedi, l’opposant historique. Deux remises en cause majeures de l’accord signé qui, si elles ne trouvent pas de solution, en rencontreront une troisième. La majorité dit n’avoir signé l’accord que sous réserve d’exclusivité. Sans inclusivité, pas d’accord.
Difficile dans ces conditions de prévoir l’avenir en RDC !
PB
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