Joseph Kabila

Revue de presse congolaise de mercredi 18 octobre 2017

Face à l’impasse politique que traverse la RDC suite à la non tenue des élections depuis 2016, l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo qui a été au pouvoir à deux reprises (1976-1979, 1999-2007), a estimé qu’un président qui s’accroche, ce n’est bon pour personne». C’est une interview qu’il a accordée à Jeune Afrique que reprend Le Potentiel.

Le Nigérian qui s’est désormais investi pour la paix en Afrique est d’avis que la sortie de crise en RDC dépend avant tout du départ de Kabila. Autrement dit, aucune transition ne peut être envisagée avec Kabila aux commandes de l’Etat, interprète Le Potentiel.

L’ancien président nigérian n’hésite pas à le lui rappeler : «Il faut qu’il sache qu’il pourra vivre dans les meilleures conditions après avoir abandonné ses fonctions. En toute sécurité», affirme Olusegun Obasanjo.

Le Potentiel qui rapporte ces propos estime que ce sont des sages conseils au président Kabila.

Et si Kabila refuse de quitter le pouvoir, Katumbi, Tshisekedi et Kamerhe vont-ils s’unir (encore) pour le chasser ? s’interroge Politico.cd

Le média en ligne fait savoir que Vital Kamerhe, président de l’UNC, a de nouveau tendu la main vers les autres opposants pour former un bloc commun. Sans être une première, l’appel de Kamerhe semble trouver écho du côté de Félix Tshisekedi, président du Rassemblement, d’autant plus que Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’UDPS, soutient «absolument» la proposition de Vital Kamerhe.

En attendant, renseignent plusieurs sources, des «contacts» sont possibles entre les différentes forces de l’opposition, même si la tâche risque d’être compliquée. D’autant plus que Moïse Katumbi ou encore Sindika Dokolo, qui forment une aile beaucoup plus hostile au président de l’UNC, ne se sont pas encore prononcés à ce sujet. Les deux hommes reprochent à Kamerhe sa participation au dialogue de la cité de l’union africaine, dont est issu l’accord du 18 octobre.

Célébration de l’accord du 18 octobre

Au sujet de cet accord justement, cela fait une année qu’il a été conclu à la cité de l’Union africaine, écrit Forum des As qui indique que Samy Badibanga et les siens célèbrent cet accord ce mercredi.

Officié par l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, facilitateur désigné par l’Union africaine, cet accord avait pour but de trouver les voies et moyens d’organiser une transition dans la mesure où il était clairement évident que les élections prévues par la Constitution ne seront pas organisées en fin décembre 2016.

Au moment où l’Accord de la CENCO a conduit au blocage, des sources proches de Samy Badibanga annoncent pour bientôt la tenue d’une grande conférence afin de rappeler les acquis de l’accord de la cité de l’UA.

La Prospérité qui aborde aussi ce sujet fait savoir que les tentatives du recadrage de l’Accord du 18 octobre 2016 au Centre Interdiocésain, par une poignée de personnes en lieu et place de plus de trois cents participants, ont conduit le pays vers la nouvelle impasse, aujourd’hui, perceptible à l’horizon fin décembre 2017. Les élections n’auront pas eu  lieu.

Le Premier Ministre, voulu, à tout prix,  dans la lignée de ceux qui n’avaient pas été à la Cité de l’Union africaine, est sorti ailleurs mais, autrement que souhaité. Le CNSA, confié à Etienne Tshisekedi, dans l’esprit de l’Accord du 31 décembre 2016, est aujourd’hui entre les mains de quelqu’un d’autre. Que du temps perdu, jour pour jour. Alors que, dans l’entretemps, le processus électoral est resté tétanisé, regrette le tabloïd.

C’est ainsi que l’unique thérapeutique de choc que propose Badibanga consiste, pour l’opposition, face à toutes les  manœuvres de la CENI, à  se refaire en  bloc dur.

Suspension de Kabund

La question de la suspension du secrétaire général de l’UDPS par la commission de discipline du parti intéresse aussi les médias congolais.

Dans l’évolution de ce dossier, renseigne Actualité.cd, Eteni Longondo, Félix Tshisekedi, Rubbens Mikindo et Rose Boyata, les quatre secrétaires généraux adjoints de l’UDPS ne reconnaissent pas la suspension de Jean-Marc Kabund-a-Kabund du poste du Secrétaire général du parti.

La commission de discipline accusait Kabund de n’avoir pas donné suite au mémorandum qu’elle lui a adressé le 5 juin 2017, relatif à la demande du Congrès extraordinaire par plus de 1/3 des fédérations du pays, la malversation financière et l’usurpation des pouvoirs.

Revue de presse/RO

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