La dernière que Frédéric Boyenga Bofala a été vu en circulation était le 18 novembre 2016. Il était accompagné de son proche Pablo Diumbu Ndjeka à la Gombe. Ils ont disparu du Fleuve congo Hôtel où ils résidaient pour un cours séjour de 10 jours. « Frédéric Boyenga Bofala s’était en effet rendu à Kinshasa à la demande insistante du Ministre de l’intérieur Évariste Boshab qui était informé des propositions de sortie de crise de l’UNIR MN« , Lit-on dans le communiqué publié par le Mouvement pour la république/Mouvement national. Depuis le 18 novembre, Frédéric Boyenga Bofaya et son accompagnateur demeurent introuvables. Malgré les démarches diplomatiques entreprises officiellement par les autorités françaises auprès du ministères des affaires étrangères et du ministère de l’intérieur en vue d’obtenir des informations sur cette disparition, aucune explication concrète n’a été fournie. Les organisations des droits de l’homme et la division des droits de l’homme de la MONUSCO également saisies n’avancent guère plus. Aucune d’elle n’a reçu à ce jour d’information permettant de connaître le sort réservé à Frédéric Boyenga Bofaya et son accompagnateur. L’affaire vient toutefois de connaitre un rebondissement capital de nature à les circonstances. « Nous apprenons des sources de l’appareil sécuritaire que le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Évariste Boshab, est l’instigateur de cette arrestation/disparition et qu’il a bénéficié du concours des hommes en uniformes « , écrit le communiqué de l’UNIR.
Frédéric Boyenga qui est-ce?
Frédéric Boyenga Bofala est en effet l’auteur des plusieurs ouvrages politiques sur la RDC et sur la résolution de la crise des Grands Lacs. Son expertise et sa contribution intellectuelle en ces domaines sont reconnus sur le plan international. Particulièrement sensible et conscient des dangers et des ménaces qu’une impasse politique ferait à terme courir à la stabilité de la RDC, Frédéric Boyenga Bofala avait en septembre 2015, publié son plan d’action pour débloquer de manière responsable la situation politique en RDC. Bien avant son dernier ouvrage voyage à Kinshasa, il entretenait naturellement dans ce cadre des contacts réguliers avec l’ensemble de la communauté politique civile et religieuse congolaise dans le but de promouvoir sa vision d’un dialogue politique nationale inclusif ( un synode nationale) facilité et coordonné par un conseil national des anciens et aboutir par la voix de l’apaisement, de la normalisation et de la réconciliation à un consensus responsable autour des réformes clés devant permettre la relance l’achèvement du processus démocratique en RDC. Il avait à cœur d’ouvrir une troisième action politique pour résoudre la crise, une voix de la synthèse capable de rassembler les Congolais dans une grande chaîne d’opinion d’union nationale autour de l’intérêt supérieur de la nation et de permettre au pays avec le concours de tous les Congolais de retrouver à travers les gros Gordes son unité et sa cohésion.
Ci-dessous l’intégralité du communiqué de presse publié par l’UNIR MN (UNION POUR LA RÉPUBLIQUE MOUVEMENT NATIONAL):
KN
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire