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Désespoir de la jeunesse congolaise : Didier Mumengi sensibilise pour venger l’histoire ingrate de la RDC

Il a apporté aux étudiants de l’université William Booth son regard sur le Congo de demain. Didier Mumengi, a, entant que scientifique, scruté la situation actuelle du pays pour finalement présenter le ‘’livre bleu’’, ouvrage qui propose un matelas de pensées basées sur l’économie du bien-vivre ensemble.

Les belges ont laissé au Congo entre 1885 et 1960, 165.000 Kilomètres de réseau routier. Mais de 1960-2018, seulement 7.400 Km ont été construit par les congolais. Un exemple parmi tant d’autres qu’a relevé Didier Mumengi, en vue de démontrer aux jeunes comment le pays est passé du mal-vivre collectif, au pire-vivre général aujourd’hui. « Les jeunes devraient se révolter parce que c’est de l’opprobre », dit-il aux étudiants venus nombreux suivre son sermon.

Il déplore le désespoir dans lequel s’enfonce la jeunesse congolaise, malgré l’avènement de ce livre Bleu. Ce qui lui donne suffisamment du tonus pour leur demander de retrouver et construire cet espoir. A l’en croire, il faut donner à l’humanité, les outils qu’il faut pour qu’à travers le redressement décisif opéré, cette génération venge les humiliations que le pays a subi pendant autant d’années.

Il croit à cette vision et en a fait une foi, parce que connaissant le congolais, son intelligence et ses virtualités créatrices. Il sait tout de même que ce peuple doute de lui-même, puisqu’il se trouve dans une dynamique de mésestime de soi. Son combat est de dire au peuple congolais : « vous n’avez pas le droit de ne plus croire en vous ». Puisque, ce se présente actuellement comme société congolaise est une insulte grave à l’humanité d’un grand pays au cœur de l’Afrique. Ainsi, recommande-t-il de venger cette histoire ingrate, non par des propos déclamatoires, mais le travail de la transformation des réalités qui n’existent que par la pensée des hommes. Seulement, il est important de produire des pensées alternatives de créer le bonheur  collectif. Allusion faite ici à Diego Câo qui avait dit en 1482 que le Congo était un paradis terrestre. « Alors, tout est là et attend notre intelligence pour que nous commencions à construire ce paradis », soulève-t-il.

Pour lui, il faut retrouver la force de transformation des réalités sociales qui ne dépendent que de la RDC. Car, dit-il, ne pas seulement venu transmettre le rêve congolais aux étudiants, mais donner les outils pour que ce rêve soit transformé en réalité sociale économique et culturelle nouvelle.

Raison pour laquelle, il propose d’utiliser la colonne vertébrale qui est le fleuve Congo considéré comme dernière richesse  avant de disparaitre sur cette terre. La RDC est le seul pays traversé de part et d’autre par un fleuve, qu’il considère comme colonne vertébrale, entendu la RDC peut devenir la principale puissance hydrique du monde. « Aujourd’hui nous sommes, grâce à ce fleuve qui sustente  le bassin du Congo, un espoir de la respiration de la planète », relève-t-il. D’autant plus que les deux pays plus grand pollueurs du monde sont la Chine à hauteur de 22 % et les USA à 27 %, ont besoin des forêts de ce bassin pour que la planète ne suffoque pas et qu’il n’y ait pas dérèglement climatique. Chose réalisable grâce à 4.700 Km de cet or Bleu qui est le fleuve Congo et regorge mille tonnes de poissons qui peuvent être soutirés tous les ans et devenir la première puissance fluviale de la planète. « Tout ne dépend que de nous. Dieu nous a tout donné. Tout ce qui reste c’est notre volonté de croire en nous », conclut-il.

Judith Asina

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