Du 8 juin au 15 août, Eunic-RDC organise la première édition du prix littéraire Makomi

C’est un concours européen organisé dans le cadre de la fête du livre de Kinshasa, en vue promouvoir la littérature congolaise. Le prix « Makomi (écrits en lingala)» a été lancée hier au cours d’un point de presse au Centre Wallonie Bruxelles (CWB). Initié dans le cadre de la fête du livre 2017, cette première édition court jusqu’au 15 août prochain. Pour cela, les candidats, passionnés à la littérature sont priés d’adresser leurs correspondances à l’adresse : prixmakomi@gmail.com.

La littérature permet de communiquer autrement. C’est dans ce sens que le pôle Eunic RDC avec la délégation de l’Union Européenne (UE) ont décidé de lancer ce concours, qui du reste se fait en français bien que son intitulé soit en lingala. Selon Richard Ali qui l’a rapporté au cours de ce point de presse, le choix de cette langue s’est fait expressément pour signifier que le concours ne concerne que les congolais. Car, les candidats doivent être de nationalité congolaise vivant à l’intérieur du territoire national ou en dehors du pays.

Pour les lauréats vivants, la prise en charge sera assurée par les organisateurs. Ceux vivant à l’étranger obtiendront autrement leurs prix.

Conditions de participation

Il sera question de trois sections, notamment le prix de la meilleure nouvelle, meilleur livre et meilleur Jury.

Le prix de la meilleure nouvelle s’adresse à tous sans distinction d’âge, mais en répondant au thème de la fête du livre de cette année : « histoire d’Afrique, histoire du monde » !

Seulement, toujours est-il qu’elle doit être inédite, saisie sur ordinateur de 5 à 10 pages, soit pas plus de 6000 mots avec la taille 12 de police Times New Roman. Le texte ne doit porter aucun signe distinctif pour sauvegarder l’anonymat, mais accompagnée d’une page de garde portant l’identité et coordonnées du participant qui est auteur de la nouvelle. A cet effet, le jury sera composé d’hommes et des femmes ayant pour charge de présélectionner les dix meilleures nouvelles. Ces lauréats bénéficieront d’un abonnement annuel à la médiathèque de l’Institut Français et à la bibliothèque Wallonie-Bruxelles. S’il est prévu 500 USD pour le 3^ème gagnant, le 2^ème recevra 1000 et le 1^er 1.500 USD en plus d’n trophée.

Et, à Richard Ali de souligne que les œuvres soumises sont jugées de façon anonyme.

Tandis que le prix de meilleur livre de l’année concerne tous les auteurs qui écrivent la fiction publiée de janvier 2016 à août 2017. Ici, c’est deux exemplaires qui doivent être déposé à la médiathèque de l’Institut Français. Au finish, autre ouvrages seront récompensés et recevront un diplôme et la somme de 200 USD chacun. Le lauréat recevra la somme de 1.500 USD et son ouvrage sera soutenu pour une éventuelle réimpression.

Appel de l’UE

Présent à ce lancement, l’Ambassadeur a indiqué que le but de l’UE est soutenir les institutions congolaises. Il suffit de voir comment la musique à travers « la rumba » a conquis le monde. Pour lui, il faut aussi donner un coup de pouce aux œuvres du secteur de culture. Et en matière de créativité littéraire, il faut appuyer ceux qui créent chaque jour. Ce qui reste un potentiel émanant de l’image de la RDC. ‘’Je suis fier d’appuyer le Congo dans cet aspect. D’ailleurs, j’éprouve mon enthousiasme pour ce prix littéraire’’, a-t-il conclu.

Judith Asina