Insécurité au Sankuru : Le sénateur Raymond Omba tacle le FCC et soutient le Chef de l’Etat

Il s’est lâché au cours d’un entretien accordé à la presse, à l’issu de sa réélection pour une troisième fois consécutive, en date du 15 mars 2019, dans le Sankuru, une province située au centre en République Démocratique du Congo.   

Le Sénateur Raymond Omba Pene Djunga s’est dit satisfait de sa réélection au sénat. « Je suis très heureux d’avoir repris ma place au sénat et cela, au bénéfice de mon fief, qui est le Sankuru », a déclaré le plus vieux des élus du grand Kasaï.

Ce parlementaire de 82 ans s’est dit disposé à servir son pays comme par le passé entant que Directeur de la sécurité du pays, Ministre du Travail et depuis bientôt 16 ans, Président de la Commission sénatoriale Défense, Sécurité et Surveillance des frontières.

Ce sankurois de nature discrète s’est dit triste, indigné et offusqué de constater que certains de ses confrères  qui ont du sang en mains cherchent à tout prix à avoir des immunités parlementaires pour se couvrir. Il s’agit notamment du prévenu libre et candidat malheureux, qui est jeune frère au dirigeant du parti CCU, civil de son état, qui a été détenu quelques temps avant d’être libérés comme toujours après intervention. Pour cause ? Avoir donné des ordres aux agents commis à sa garde de Lusambo, de tirer  à bout portant sur la population,  jusqu’à causer la mort d’un jeune-homme parmi les manifestants contre la candidature au gouvernorat de l’ancien Porte-parole du Gouvernement. ‘’ A en croire plusieurs sources, cet ordre serait, venu du F.C.C qui tiendrait à la candidature de son homme’’, a accusé le Sénateur Raymond Omba.

Cet ancien colonel a rappelé que ce même candidat malheureux a été plusieurs fois arrêté depuis une dizaine d’année, mais, s’est toujours évadé grâce à ce qu’il qualifie de parapluie se trouvant à Kinshasa. Pour lui, c’est le même groupe de ces détracteurs, aujourd’hui désavoués par la population du Sankuru qui auraient programmé la mort des plusieurs citoyens sans être poursuivis. Il cite nommément le cas de Gilbert Kondjo alias Jube, commerçant de son état, abattu en plein marché de Lodja pour son appartenance à la communauté Katako-Lubefu, appelée abusivement « Eswe ». « Jusqu’à quand ces inciviques continueront-ils à violer les droits humains en terrorisant la population qui attend impatiemment le début d’un développement endogène du Sankuru enclavé, dont la paix et la convivialité entre frères restent monnaie rare », se demande-t-il.

Se disant patriarche et sage de la République, le Sénateur Omba promet d’investir avec toute sa force pour aider le Chef de l’Etat à lutter contre ce fléau, source d’insécurité permanente dans le Sankuru.

JAW