Monusco
Equipe ayant animé la Conférence hebdomadaire de la Monusco, mercredi 16 août 2017

Kasaï et Tanganyika Besoin de 60 millions USD pour remédier à la crise alimentaire !

C’est Alexis Bonte, Représentant  a.i de la FAO en RDC qui l’a déclaré au cours de la conférence hebdomadaire de la Monusco, mercredi 16 août 2017. Il s’agit d’un déficit en termes de ressource qui est encore très élevé, étant donné la gravité de la situation tant pour la communauté nationale qu’internationale.

Les souffrances liées à la faim sont en hausse de l’escalade des conflits, de sa persistance dans le temps et des déplacements de population dans le centre et l’Est de la RDC où les actes de violences se sont généralisés. D’après l’analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), entre juin 2016 et juin 2017, le nombre de personnes confrontées à une insécurité alimentaire d’urgence et de crise, soit les stades précédant celui de famine sur l’échelle de l’IPC et requérant une aide alimentaire et humanitaire d’urgence a augmenté de 1,8 millions passant de 5,9 à 7,7 millions. En d’autres termes, plus d’une personne sur dix vivants en zone rurale souffre de la famine. Et, la malnutrition chronique affecte 43 % d’enfants âgés de moins de cinq ans, soit plus de 7 millions d’enfants en RDC.

Il s’agit d’une situation qui résulte des conflits armés, de l’insécurité et des déplacements, privent les populations de leurs moyens d’existence. A cela s’ajoute la dépréciation du Franc congolais qui a entrainé une forte baisse du pouvoir d’achat, et s’est greffé à un contexte de pauvreté antérieur à la crise.

Judith Asina

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