udps et g7

LE DIALOGUE A DEMARRE SANS LE G7 UDPS ET ALLIES

Le  coup d’envoi des travaux du dialogue national a été donné le jeudi le 1er septembre 2016 à la cité de l’union africaine (UA) par le Facilitateur  Edem KODJO en présence des autorités  politiques congolaises et des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accrédités RDC.

Convoqué depuis juillet 2015 par le chef de l’Etat, Joseph Kabila pour permettre l’organisation des élections libres, démocratiques et apaisées, ce forum qui démarre enfin va réunir  pendant deux semaines près de deux cents délégués de la majorité, de l’opposition et de la société civile.

Dans son mot d’ouverture des travaux,  Le facilitateur Edem Kodjo a souligné que  le démarrage de ce forum est un signe avant- coureur d’un renouveau pour la RDC. Selon l’ex- premier ministre togolais, les participants ne doivent pas perdre de vue que les congolais ont droit à une vie honorable, digne, et indépendante sans restriction. «

Nous devons prouver au monde que le peuple congolais aspire à un avenir meilleur » a martelé le facilitateur du dialogue.

Alors qu’il n’était pas prévu par le protocole, Vital Kamerhe, président national de l’UNC est passé à la tribune pour lancer un appel à l’UDPS , le G7 et les autres qui hésitent encore à venir participer au dialogue afin de baliser la voie des élections libres, démocratiques  et apaisées. Il a tenu à rassurer les autres opposants au régime Kabila  que ce

dialogue va avoir comme base  la résolution 2277 du conseil de sécurité des Nations unies qui insiste sur le respect de la constitution. Il a aussi émis le vœu de voir le dialogue aboutir à un calendrier électoral consensuel qui détermine la date de l’élection présidentielle.

Vital Kamerhe  a promis de s’engager avec le concours de l’Eglise Catholique et de la Communauté internationale  à ramener les autres qui refusent le dialogue pour que ce forum soit le plus inclusif possible.

Il faut aussi souligner que les travaux du dialogue ont démarré sous fond des échauffourées dans certains coins de Kinshasa.  Dans la commune de lemba et Kasavubu,  par exemple,   quelques  agitations ont été observées. Le rassemblement avait appelé la population à marcher contre l’ouverture du dialogue par Edem Kodjo.

«  Nous sommes sacrifiés. Les autorités ne font rien pour le peuple. Regardez, elles  amassent seules toutes les ressources du pays et se singularisent dans  des enrichissements sans cause. Leurs immeubles poussent comme des champignons sans pour autant justifier l’origine de leurs capitaux. La politique est devenue leur gagne-pain au détriment du peuple. La constitution doit être respectée à la lettre. Nous y veillerons », a lâché  un manifestant  très énervé.

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