KABILA CONFERENCE 26 janvier 2016

RDC: Kabila sort de son silence et tacle la cenco, Malumalu et Monsengwo

26 janvier 2001- 26 janvier 2018: cela fait 17 ans depuis que Joseph Kabila trône à la tête de la gigantesque République démocratique du Congo. Connu comme un président taiseux, qui communique rarement, Joseph Kabila a brisé le silence ce vendredi au cours d’un point de presse qu’il a tenu à Kinshasa. De prime à bord, le Président de la République a débuté son point de presse par rappeler d’où le Congo vient, où il est et où il va.

Se proclamant le père de la démocratie congolaise, Joseph kabila a interrogé l’auditoire en ce terme « citez-moi un seul pays qui a autant de partis politiques chez nos 9 voisins. Citez moi un seul pays parmi nos 9 voisins qui a beaucoup plus de médias que la RDC? Je suis contre les injures et les calomnies mais je soutiens la libre expression » a-t-il renchérit.

Pour lui, ses Homologues des pays voisins s’en étonnent même auprès de lui. Sa réponse est que c’est ce qui fait de la RDC un grand pays.

Rappelant les deux élections précédentes (2006 et 2011), pour Joseph Kabila, « Malgré le bon déroulement de ces processus, il y eut des contestations en 2006 comme en 2011 par les candidats malheureux et par église catholique ( allusion faite aux propos du cardinal Laurent Monsengwo selon lequel: les résultats des élections n’étaient conformes ni à la verite, ni à la justice ) alors que le président de la CEI était un abbé, désavoué ». [allusion faite à l’abbé Apollinaire Malumalu de triste mémoire].

Répondant aux questions des journalistes au sujet du référendum qui se préparerait, Joseph Kabila précise: « je n’ai pas vu inscrire dans le calendrier électoral la tenue d’un référendum ».

Quant à ses intentions de briguer un troisième mandat, Joseph Kabila renvoi la presse à la lecture de la constitution.

Pour le président congolais, personne ne doit donc prétendre que la démocratie est arrivée en RDC de leurs volontés. « Ce n’est que parce que nous avons fait ce choix ».

Ironie du sort, Joseph Kabila s’est aussi attaqué à la Cenco et à l’archevêque de Kinshasa: « Nul part dans la bible Jésus n’a présidé une commission électorale. » avant de poursuivre : « Nul part dans la bible on a appelé Jésus à faire la médiation d’un dialogue politique« .

Le chef de l’État s’est montré quand même sensibilisé par l’attribut « médiocre » du cardinal Laurent Monsengwo devant selon lui dégager. Il l’a reconnu en blaguant… Or dans les blagues, les vérités passent…

Joël imbole

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