RDC : Les « anticorps Monoclonale Mab 114 et Regeneron », deux traitements curatifs d’Ebola

RDC : Les « anticorps Monoclonale Mab 114 et Regeneron », deux traitements curatifs d’Ebola

Prof. Jean-Jacques Muyembe, Secrétaire technique du Comité multisectoriel de lutte contre Ebola  l’a fait savoir à la presse jeudi 15 août 2019 à Kinshasa. Les « anticorps Monoclonale Mab 114 et Regeneron » sont les deux produits curatifs de la Maladie à Virus Ebola (MVE), résultat d’une étude initiée depuis le 20 novembre 2018 par l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) en collaboration avec le NIH des USA et quelques ONG humanitaires sous la houlette de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

« Ces résultats très encourageants nous permettent d’affirmer qu’Ebola n’est plus une maladie non curable, mais il existe aujourd’hui des médicaments dont l’un est un produit issu d’une collaboration avec les scientifiques congolais », a  déclaré le Prof. Muyembe. A cet effet, il a été développé un anticorps Monoclonale Mab 114 à administrer au malade. Une seule perfusion suffit pour que le malade soit guéri. L’autre médicament efficace, est le « Regeneron, qui est également un anticorps monoclonal qui se donne par perfusion.

A l’en croire, il y a beaucoup de chances que le malade soit guéri avec ces traitements. « Ce qui veut dire que c’est un grand tournant de l’histoire de cette maladie », dit-il. Cela, malgré que l’étude était très complexe surtout avec l’insécurité, pour le personnel de l’étude pris souvent en tenaille entre des coups de feu et le travail de l’administration thérapeutique sur les malades et pour le matériel de l’étude, victime à plus d’une reprise d’incendie criminel. Il a fallu collaborer avec la faculté de pharmacie. L’équipe avait besoin de l’autorité de régulation, d’un comité éthique qui devait voir si le protocole respecte le droit de l’homme. Aux Etats Unis par ailleurs, toute une équipe suivait cela au jour le jour, notamment les statisticiens et spécialistes des essais cliniques. Bref, les équipes des congolais se sont adaptés à toutes ces péripéties scientifiques.

Il a remercié l’ambassadeur des USA pour la collaboration efficace accordé  aux chercheurs et toutes les ONG, MSF et Alima.

Pas d’effets indésirables majeurs

Pour ces deux traitements, une équipe s’occupe uniquement des effets secondaires des médicaments, c’est-à-dire, des médecins congolais et américains. La tâche consiste à enregistrer tout ce qui survient au patient pendant le traitement, même lorsqu’il a quitté l’hôpital. Selon l’un des chercheurs qui l’a expliqué, ce processus s’appelle événements indésirable. Ensuite, l’équipe examine dans quelle mesure cela est lié plus ou moins au médicament. « Nous discutons entre nous avec les équipe et finalement toutes les données sont envoyées à la grande équipe du SNB qui analyse », relève-t-il. Mais jusque-là, il n’y a pas encore des effets indésirables majeurs. Ce qui signifie que tous ces médicaments sont bien tolérés par les patients.

Judith Asina

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