Denrées

les prix des denrées alimentaires sur les marches kinois reprennent de l’ascenseur

Contrairement aux assurances de la Troïka stratégique que présidait chaque lundi matin  le premier ministre sortant Augustin Matata Ponyo, les produits de première nécessité, couramment consommé à Kinshasa, ont connu et connaissent encore   une hausse des prix sur le marché.

march-central-capital-kinshasa_Les prix des denrées alimentaires suivent le taux du dollar en RDC. Cette hausse se justifie par la dépréciation de la monnaie locale face aux devises étrangères, dont  le dollar. Sur  le marché parallèle, un billet de 100 USD se change à 120.  000Fc. Et à l’approche des fêtes de fin d’années, plusieurs parents s’inquiètent déjà. Ils craignent une hausse vertigineuse pas seulement des denrées  alimentaires mais  surtout  des habits des enfants et autres biens. Effet d’entrainement,  cette hausse des prix est consécutive à la dépréciation du Franc Congolais face au dollar américain. En fait, c’est depuis le début de cette année (avril 2016) que la monnaie locale  (FC) est en  perte de vitesse. Le Franc congolais a connu une dépréciation passant de 920 à 1200 en l’espace de quelques mois.

La dépréciation du Franc Congolais a des effets d’entrainement sur le quotidien r-d Congolais, voir dans le panier de la ménagère. La maman kinoise, depuis plusieurs mois, procède aux coupes des plats pour nourrir sa famille.         A quelques   jours des festivités de fin d’année, sur le marché des  biens et services, c’est le grincement des dents. Pour preuve : les étiquettes des prix posées sur les articles à vendre changent chaque jour. Comme qui dirait, ces étiquettes suivent exactement le mouvement du roi dollar, foi d’une  vendeuse au marché de  Delvaux interrogée par matininfos.net.

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 Un sac de 50 kg de la farine de froment qui se négociait à 36.650 FC en septembre dernier est passé à 45.700 FC actuellement. Un kg de farine de mais est passé de 600 FC à 1000 FC au marché de Matadi-Kibala, dans la commune de Mont-Ngafula, principale entrée et sortie de la province du Kongo-Central. Un sac de braise se vend à 20.000 FC contre 15.000 FC.   Un sac de 100 Kg de mais est passé, il y a un mois, de 72.500 FC à  100.000 FC au port de Baramoto. Un sac de riz de  50 Kg qui se  vendait à 34.000 FC est passé à 50.000 FC.  Le riz importé de la  même  dimension est passé  de 45.050 FC  à 45.500 FC. Un sac de manioc de 50 Kg en provenance de la province du Kongo-Central, qui se négociait à 49.750 FC est vendu à 53.750 FC.

Ceux en provenance du Bandundu de 47.500 FC A 48.750 FC, le sachet de sucre de Kwilu-Ngongo se vend carrément à 6000 FC contre 4.500 FC il y a quelques  mois.

La hausse de prix des produits de première nécessité concerne également  les surgelés : un poulet de poids 12 s’achète à 5.000 FC au marché de Gambela. Le même poulet mais cette fois ci  « en voie d’expiration » se vend à 4.000 FC. Un kg de poisson chinchard de 18 Kg se vend à 3.500 FC, un kg de « mipanzi » se vend à 4.000 FC. Un kg de tripes (mabumu) très prisés par les Kinois se vend à 3.500 FC.

La dépréciation du Franc Congolais a entrainé la hausse de différents produits sur le marché. Conséquence l’amenuisement du panier de la ménagère. Et la question que l’on se pose à l’approche de fêtes de fin d’année, comment les parents congolais vont-ils faire face aux demandes de leurs enfants, qui du reste, ont droit de bien fêter ?

La Rédaction

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