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Report des élections en RDC: Pour le MSR, Nangaa est responsable des conséquences de cette stratégie machiavélique !

Des réactions continuent à pleuvoir, après la déclaration du Président de la CENI le vendredi 7 juillet à Paris. Le Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) s’indigne du report de la tenue des élections conformément à l’accord de la Saint sylvestre qu’a annoncé Corneille Nangaa. A cet effet, le bureau politique de ce parti cher à Pierre Lumbi qui s’est réuni mardi 11 juillet 2017 met en garde le Président de la Centrale électorale sur toute stratégie qu’il qualifie de machiavélique. Si non, il menace, en référence à l’article 64 de la Constitution congolaise, de faire échec à un individu ou groupe d’individu qui prendrait ou exercerait le pouvoir par la force. 

L’analyse de ce parti membre du G7 n’est pas allé à l’encontre du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement (RASSOP), un regroupement phare de l’opposition en RDC. A cet effet, ils ont examiné la déclaration selon laquelle, il y aurait impossibilité d’organiser les élections au plus tard le 31 décembre conformément à l’accord de la Saint Sylvestre.

A ce sujet, les membres ont déploré l’usurpation de pouvoir et l’arrogance dont a fait montre Nangaa, qui, selon les prescrits dudit accord, n’est nullement habilité à décider seul sur les conditions de report des élections.

Pour ce faire, ils stigmatisent ce choix intentionnel et malveillant de s’exprimer à l’étranger, devant l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dans l’ignorance total des parties signataires de cet Accord.

Au regard de l’évolution générale du processus électoral en cours, ils  observent le manque d’engagement de Nangaa, concernant la présentation du calendrier électoral pourtant exigé tant par les principales parties prenantes à l’Accord que par la Communauté Internationale.

Passant au peigne fin la situation du processus, ils dénoncent la lenteur voulue, observée dans le déroulement des opérations

d’enrôlement en cours. Ce qui traduit clairement selon eux, la volonté manifeste de prolonger le processus électoral, mieux de l’anéantir totalement.

Aussi, qualifient-ils de prétexte, l’insécurité dans le Grand Kasaï, au fin de justifier le retardement du processus électoral. Alors que toutes les sources dignes de foi font état d’une situation apaisée dans cette partie de la République, à même de permettre l’enrôlement des électeurs. Cela, au même titre que, récemment, s’y sont déroulés sereinement et totalement les examens d’Etat.

De ce qui précède, ils mettent en garde Nangaa en compagnie des tireurs des ficelles qui instrumentaliseraient la CENI, sur les

conséquences qui découleront de cette stratégie qualifiée de machiavélique contre la volonté du peuple.

En conséquence, le MSR se réserve le droit de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions constitutionnelles, selon l’article 64.

Judith Asina

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