Bemba - Kabila - Katumbi

Muhindo Nzangi: «La gestion du volcan Moïse Katumbi n’a pas encore dit son dernier mot»

Dans une tribune rendue publique ce week-end, l’honorable Muhindo Nzangi analyse sans ambages la situation politique de l’heure en République démocratique du Congo (RDC): retour de Jean Pierre Bemba, non accès au territoire congolais de Moïse Katumbi, dauphin MP, etc.

Pour ce cadre de la plate forme ensemble pour le changement qui soutient la candidature de Moïse katumbi, JP Bemba a atterri en douceur dans une complicité tacite avec le pouvoir, une première éruption volcanique moins virulent. Et de poursuivre, Bemba a réussi son dribble, il va dévoiler sa vraie face bientôt.

L’arrivée de Moïse Katumbi note Muhindo Nzangi a été la plus mouvementée. Le régime a sorti les griffes, posant des actes d’une barbarie primitive, on croirait à une rébellion dans un maquis. Un simple citoyen congolais qui revient dans une jungle, où seul Kabila fait régner l’ordre et le désordre; il suffisait de le mettre en prison point barre poursuit-il.

On le préfère dehors, puisque son dossier au delà d’être une rivalité personnelle entre Moïse et Joseph, il peut embraser le pays et embrouillarder le pré carré Katangais autour du chef révèle cet élu du peuple.

En effet, depuis un certain temps, les services et les hauts gradés ou les mieux positionnés de tout l’appareil militaire et civile de l’État sont presque tous de la province du chef. Ça rappelle la fin de régne de Mobutu. A l’entrée de l’Afdl et la fuite des équatoriens, les nouveaux venus se sont bien servis en butins de guerre. Les biens et Maisons des officiers de Mobutu ont été ravi et la plupart se sont retrouvés mort, en exile ou en prison. L’aventure s’est presque répétée en 2006, les militaires proches de Bemba ont subi le même sort martèle muhindo zangi.

Se souvenant de son récent séjour de 9 mois en prison de Makala, Muhindo Nzangi s’est exprimé en ce terme: « j’ai eu droit à certains récits des bons parleurs du Lingala« .
Les swahili disent «zamiri polisi».

Personne d’entre les jouisseurs actuels du Katanga ne saurait supporter le remplacement de Kabila par Bemba pour offrir sur un plateau l’occasion d’un match retour.

Le fait pour José Makila d’avoir joué la carte du refus de l’atterrissage de Moïse après l’avoir accordé un jour plus tôt à son ancien mentor Bemba a froissé beaucoup de «Minasema» du pouvoir.

Aujourd’hui, le seul capable de gagner les élections présidentielles contre JB Bemba c’est Moïse Katumbi. Aucun dauphin du katanga ne peut rivaliser avec JP Bemba. Même la machine à voter ne saurait renverser la balance de 1/10. Certains de la Majorité m’ont dit qu’à l’absence de Katumbi, n’importe quel dauphin de l’est passera.

Détrompez-vous, si Katumbi n’est pas candidat, il va voter pour Bemba ou Felix. si Moïse donne un mot d’ordre claire, même moi qui vous fais cette analyse, je le voterais avec plaisir pour le changement. «Tunachoka». »

La gestion du volcan Moïse n’a pas encore dit son dernier mot. Nous attendons l’éruption du troisième volcan, la désignation du dauphin. Le régime Katangais a moins d’une semaine pour prendre la bonne décision. Les réunions des généraux Katangais et le déplacement des plusieurs officiels, augurent certainement le début des pourparlers internes pour résoudre l’énigme Katumbi conclut-il.

Joël imbole

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