Pour Célestin Kanyama, chef de la police Ville province de Kinshasa qui l’annoncé lundi dernier, la mesure vise à mettre fin à l’agression des taxi-motards et leurs clients.
« Aujourd’hui, par rapport aux statistiques, c’est déplorable. Ceux qui prennent des femmes sur des motos tardivement, ce sont des motocyclistes. Non seulement ces femmes sont violées, mais elles sont de fois tuées. Même des hommes sont victimes de ces motocyclistes. Nous avons compris que quand il fait noir, les conducteurs des motos sont parfois victimes. C’est comme ça que l’autorité a envisagé un certain nombre de mesures. Pas seulement pour les taxi-motos, mais également pour des changeurs de monnaie » a dit d’un ton ferme, le Général Célestin Kanyama.
Pour l’inspection provinciale de la Police Nationale Congolaise qui tient mordicus à l’application de cette mesure, cette réglementation existe depuis 2014. A l’époque, le gouvernement provincial de Kinshasa avait interdit la circulation des taxi-motos la nuit. Et comme les difficultés de transport s’étaient multipliées pour les kinois qui habitent les quartiers reculés et difficile d’accès, la mesure a été abandonnée.
La mesure a fait l’effet d’une bombe dans le chef des motocyclistes, appelés affectueusement à Kinshasa, « Wewa ». Elle a été très mal accueillie par les taxi- motards qui ont revendiqué devant l’inspection de la police et l’Hôtel de Ville de Kinshasa. En clair, les taxi-motards veulent travailler jusque x temps, comme ils les font aujourd’hui. Ils veulent aussi qu’un distinguo soit fait entre le fait des agressions causées par les taxi-motos et celles dues à des intrus utilisant la moto pour opérer.
Mais Ils ont été dispersés par les éléments de la police dépêchés sur place. Pour les autorités urbaines, cette mesure va être appliquée dans toute sa rigueur et sans état d’âme.
La Rédaction
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