RPDC; La Déclaration du Chef de Département des Affaires de Front Uni du Comité Central du Parti du Travail de Corée

Ce 12 juin, JANG Kum Chol, Chef de Département des Affaires de Front Uni (chargé du travail relatif au côté Sud, dans le cadre de la réunification de toute la Péninsule coréenne, NDLR) du Comité Central du Parti du Travail de Corée (parti au pouvoir de la République Populaire Démocratique de Corée – RPDC -, NDLR), a fait une Déclaration dont voici un extrait;

Il y a un proverbe coréen qui dit; prendre des dispositions trop tard, au moment ou le mal est survenu.

C’est le cas de la Maison-Bleue (Présidence sud-coréenne, NDLR) qui a rendu publique ce 11 juin son attitude à l’égard du lancement des tracts (contre la RPDC, NDLR).

Ce jour-là, elle a enfin tenu une réunion de la Commission Permanente du Conseil de Sécurité pour affirmer officiellement sa position; L’épandage de tracts contre le Nord est justement un acte contradictoire avec le droit en vigueur. Si la loi est violée, on fera face rigoureusement à ces infractions. La Corée du Sud appliquera tous les Accords adoptés entre le Nord et le Sud.

Si la Maison-Bleue ayant gardé le silence jusqu’ici derrière le «Ministère de l’Unification» a exprimé publiquement sa position comme si elle prenait une «grande décision», nous éprouvons plutôt de la méfiance que de la confiance à son égard.

Nous nous demandons si ce n’est pas un stratagème qu’elle a inventé en se creusant la tête pour échapper à la crise actuelle, car son attitude de réflexion sur soi-même est très légère pour le grave crime qu’elle a commis.

Jusqu’à maintenant, les Autorités sud-coréennes avaient la parole facile.

Si les rapports intercoréens se sont détériorés comme aujourd’hui, ce n’est pas par manque de parole ni de texte bien construit, mais c’est qu’elles n’avaient pas la volonté, ni la force de tenir à leur parole, et qu’elles étaient indécises et incompétentes.

Même en ce moment, la bande de conservateurs de la Corée du Sud s’énerve envers leurs Autorités en invoquant une «attitude servile» et une «soumission», alors que les ordures humaines («transfuges du Nord», NDLR) se démènent frénétiquement en prétendant qu’elles lanceront encore des tracts même les 15 (15/06/2000; date du tout 1er Sommet intercoréen, NDLR) et 25 (25/06/1950; date du début de la Guerre de Corée, NDLR)  juin, et osent continuer l’insulte et la calomnie envers notre Dignité Suprême.

Actuellement, la Maison-Bleue, le «Ministère de l’Unification» et même le parti au pouvoir font du tapage en disant; «C’est purement et simplement nuisible.» et «On fera face rigoureusement.».

Ce faisant, ils comptent mobiliser tout au plus la Police pour prévenir le lancement de tracts. Nous ne pouvons pas savoir comment ils peuvent résoudre bien le problème, ces policiers qui ne sont pas en mesure d’exercer même le pouvoir public qu’on leur a conféré.

Ils font du bruit tard comme s’ils avaient redressé la situation. Toutefois, il nous semble que c’est un acte stupide qui n’est rien d’autre qu’une phraséologie creuse.

Même si ces gens qui traitent comme des chiffons de papier même les Accords et les Déclarations que le Nord et le Sud ont adoptés et proclamés (après l’élaboration à travers mûre réflexion) solennellement au monde entier après avoir pris un ferme engagement en se serrant les mains, prononcent des paroles si mielleuses, nul ne pourra les croire.

S’ils croient pouvoir apaiser, avec une telle farce de quatre sous, la colère de notre Peuple qui explose comme un volcan et remédier subtilement à la situation terrible actuelle en tenant des propos on ne peut plus légers, ils se trompent le plus grossièrement du monde et cela constituera plutôt une nouvelle moquerie à notre égard.

La récente affaire a mis en pièce la confiance que nous nous sommes efforcés d’avoir envers les Autorités sud-coréennes.

Nul ne doit pas discourir mieux que les Sud-Coréens.

Nous ne voulons plus dialoguer avec un interlocuteur qui ne fait pas même un pas dans la pratique en fanfaronnant souvent comme s’il pouvait accomplir un travail important.

Dès maintenant, les Autorités sud-coréennes vivront des heures vraiment déplorables et pénibles.