Collège Saint Georges

Sextape des élèves/Collège St Georges : l’éducation de base remise en cause, des élèves interdits d’étudier en RDC

L’affaire sextape de certains élèves du Collège Saint Georges de Kintambo mise sur la toile fait couler beaucoup d’encres et de salives depuis plus de 24 heures. On y voit des vidéos avec des élèves : filles et garçons en uniforme en pleins ébats sexuels. Ces pratiques immorales qui heurtent les sensibilités de plus d’un, remettent en cause la véritable problématique d’éducation de base reçue par plusieurs enfants à la maison. Un laissez-aller, une défaillance voire un laxisme dans le chef de leurs géniteurs ou tuteurs qui ont très souvent pour bouc émissaire l’école. Conséquence directe: des dégâts dans la société à l’instar de la drogue « bombé » dans la capitale, une bombe qui explose auprès des jeunes et qui fait déjà des victimes.

Aux dernières nouvelles, ces élèves impliqués ont été exclus définitivement de l’établissement scolaire. La décision a été annoncée  mardi 7 septembre par les autorités scolaires en présence de Tony Mwaba, ministre de l’EPST.

Sur instruction du ministre de tutelle, ces élèves ne peuvent plus jamais être inscrits dans une école basée sur le territoire congolais. Toutefois une action en justice n’est pas exclue, a dit le ministre.
Une autre enquête est en cours pour identifier d’autres Bleu Blanc visibles dans une autre vidéo.

« L’enfer c’est les autres » disait l’écrivain existentialiste français, Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre « Huis clos ». Cet adage n’a pas perdu la moindre ride jusqu’à nos jours. Ce, après quelques vidéos de sextape des Bleu et Blanc à Kinshasa mises sur les réseaux sociaux depuis au moins deux jours et qui ont choqué plusieurs personnes en général et des éducateurs tant à l’école qu’à l’église en particulier. Déshérence de la jeunesse quand tu nous tiens.

Dans une des parcelles en chantier de l’un des élèves à l’absence des parents, « le chat n’étant pas là, les souris dansent« , on voit une fille en uniforme qui s’agenouille non pas pour prier le bon Dieu mais pour pratiquer la fellation avec un élève, d’une part.

Et sur une autre vidéo, une fille sur scène se prénommant Valérie (compte Facebook sous la fausse identité: hâpy phâny montero ) et habitant Kintambo selon des sources dignes de foi, faisant l’objet de la partouze de la part de ces condisciples.

Un scénario qui rappelle l’autre affaire de sextape des élèves de l’école Révérend Kim qui s’est déroulée également loin des installations des écoles en 2019 où une présumée mineure de 13 ans a été violée par ses condisciples.

En scrutant, certes ces vidéos jettent du discrédit pour l’école concernée ou les établissements scolaires cités parpar a certaines sources car l’école est un haut lieu d’éducation et d’instruction cependant la charge revient surtout à leurs parents biologiques ou tuteurs

PLUSIEURS PARENTS ET TUTEURS DÉMISSIONNAIRES

Une question fondamentale des rudiments de politesse, d’éducation dans différentes familles dans cette ville qui est censée être le miroir de la société congolaise. La famille étant la cellule de base, les parents sont dans l’obligation de bien éduquer leurs enfants, suivre de près ceux qu’ils font surtout à l’ère du numérique, de Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Dans ce paysage des réseaux sociaux à savoir Whatsapps, Facebook, Instagram, Tik tok…. il y a des comptes, groupes et groupuscules sur tous les sujets, pas de tabou, vivement le phénomène « Kilelo » (ndlr: autres temps, autres mœurs).
Ainsi, ces enfants qui ne sont pas bien encadrés sont influencés négativement par leurs amis, camarades; les programmes de certaines chaînes de télévision câblées, la culture occidentale souvent au vu et au su de leurs parents.

C’est le cas de Novelas TV où des thématiques sur le vrai amour charnel et intérêt , la vengeance, la haine, le luxe, la consommation des stupéfiants sont évoquées dans ces séries télévisées. Ils regardent avec joie avec une concentration maximale à l’instar d’une personne qui fait le yoga ou un sportif qui joue la finale des Jeux Olympiques d’été ou d’une coupe du monde de football.

DES POURCENTAGES BOMBARDÉS AU FINISH À L’EXETAT

Dans le lot, les vidéos obscènes et les textes de chansons de beaucoup de musiciens congolais et étrangers que l’on met à longueur de journée et de soirée dans des chaînes.

A cela s’ajoute, des sites pornographiques consultés en aparté par ces mineurs dans leurs smartphones.
Pas de temps pour eux de suivre des informations sur le plan national et international, ou s’armer en culture générale, apprendre à regarder des programmes culturels et éducationnels.

D’ailleurs on ne lit que pour comprendre, à la limite pour préparer des interrogations, des examens, car la tricherie et la corruption seront de mise. « Étudier pour comprendre, tricher pour réussir« , tel est leur slogan.

Comme si cela ne suffisait pas, en 6è des humanités, ils seront bombardés avec des pourcentages qui sautent aux yeux, qui « ne reflètent pas la vérité des urnes ici des items« , pour emprunter l’expression chère à la très influente église catholique après la publication des résultats par la Centrale électorale lors des élections présidentielles en RDC il y a plusieurs années.

Les parents congolais doivent fournir d’énormes efforts pour ouvrir l’œil et le bon pour encadrer leurs enfants dans ce monde du numérique qui a aussi son côté positif en permettant aux gens de consolider des liens, d’échanger mais ces réseaux sociaux très souvent utilisés abusivement, en étant malléables sont bel et bien un canal de perdition. « Toute médaille a son revers » et la jeunesse est l’avenir de demain » dit-on.

Gloire BATOMENE

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