Les débats deviennent de plus en plus vif aux des différentes commissions, alors que le 19 décembre avance à grand pas. A la commission décrispation politique, au centre interdiocésain à Kinshasa où signataires et non signataires de l’Accord issu du dialogue de la cité de l’Union africaine tentent de s’accorder pour résoudre la crise politique.
Le Rassemblement n’est pas allé par quatre chemins pour poser ses exigences. La libération des prisonniers politiques, la cessation des poursuites judiciaires contre l’ex gouverneur Moïse Katumbi, notamment et tous les autres acteurs politiques. « Ils doivent être libérés pendant les travaux. Qu’il soit clairement entendu » C’est la position ferme du Rassemblement qui a été traduite par Félix Tshisekedi. Ce dernier a rappelé que toute détente politique passe par la libération de prisonniers politiques. « C’est une nécessité que Moïse revienne », rappelle Valentin Mubake, cadre du rassemblement et membre de la commission constitution. Au sein de cette commission, le point quatre du document remis fait état du respect des libertés publiques tel que l’impose la constitution.
Georges Kapiamba, activiste des droits humains a insisté pour que cesse les poursuites contre Katumbi, Moni Della, Muyambo, et autres. A cette exigence, la liste s’est allongée avec les poursuites déclenchées contre Gabriel Kyungu Wa Kumwanza de l’Unafec. Le débat devient vif. » La MP n’aura rien perdu s’il fait libérer les nôtres qu’on a maladroitement mis en tôle « , dit un cadre du rassemblement. Pas de réponse pour l’heure côté majorité et signataires de l’accord du 18 octobre.
KN
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