L’ASBL Jeunesse pour une Nouvelle Société (JNS) dans sa section « Club Sophie Kanza » a organisé une journée de réflexion samedi 16 mars 2019, à la maison des jeunes de Masina à Kinshasa. Objectif ? Réveiller la conscience des jeunes femmes dans le but de la booster à la gestion de la chose publique.
Deux oratrices ont animé cette journée qui a rassemblé une vingtaine de jeunes présents. Il s’agit de Marie Madeleine Kalala, activiste des droits humains qui s’est étalé sur : « ensemble promouvons la paix, la sécurité et le genre aux services publics de qualité. Etant donné que c’est l’Autorité compétente elle-même qui a défini ce thème du mois, il est important, selon elle, de reconstruire le pays. Car, rien dans ce thème n’est acquis en RDC. Pour cela, chacun, les hommes comme les femmes doivent s’impliquer. « Nous, les femmes, ne devons pas rester indifférente », dit-elle. A l’en croire, il est important d’alléger le travail de la femme, en vue de lui permettre de devenir compétitive. Mme Kalala estime que c’est le comportement de la femme qui va faire changer la manière pour l’homme de l’appréhender.
L’autre thème basé sur la promotion du genre et l’autonomisation de la femme congolaise était exploité par Nicole Kabanga. Pour cette dernière, c’est le moment pour la femme de prendre à bras le corps le combat lié à sa promotion pour atteindre l’objectif. Ce qui lui exige bannir la confusion qu’elle se prête sur son aspect physique. Aussi, toujours est-il que la femme doit être solidaire envers elle-même et se méfier des préjugés.
Quid du Club Sophie Kanza ?
Selon la Coordonnatrice Abigaël Anguisani, le club Sophie Kanza est une section femme au sein de la jeunesse pour une Nouvelle Société(JNS) avec pour mission d’encourager la participation de la jeune femme dans la gestion de la chose publique. Pour cela, cette structure organise régulièrement des activités de descente sur terrain où elle parle avec les adolescentes. Car, il a été constaté que si la plupart d’entre elles n’est pas bien suivi, l’avenir est perdu d’avance. L’idée consiste à les orienter déjà avant qu’elles ne deviennent adultes. Au-delà de cela, il y a des ateliers de renforcements de capacité, des visites dans des orphelinats.
Tandis que la Jeunesse pour une Nouvelle Société (JNS), une ONG des droits congolais créée en 2008 est reconnue comme un espace de discussion des jeunes dans les domaines liés aux droits humains, à la bonne gouvernance ainsi qu’à la démocratie et promotions des droits de l’homme. Elle a été mise en place, de par la nécessité d’avoir une société où chaque personne, ainsi que la démocratie et les droits humains sont respectés.
Pour ce faire, JNS contribue au renforcement des capacités des jeunes dans le but de leurs permettre d’être des organisations actives sur terrain pour un changement réel.
Pour Dido Songole, son Coordonnateur, la JNS a des représentations au niveau des provinces (Lubumbashi, Kindu, Mbandaka) au-delà de Kinshasa. De ce fait, elle travaille avec tous les jeunes, notamment ceux vivant avec handicap, intellectuels et non intellectuels, y compris les artistes, peu importe le domaine d’activité.
Judith Asina
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