L’ancien international français d’origine congolaise, Claude Makelele a émis les vœux de prendre les rênes de la sélection nationale de la RDC. C’est ce qui ressort de sa rencontre il y a quelques jours avec le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi à la Cité de l’Union Africaine. Mais celui-ci a signifié à l’ancien entraîneur de Bastia que c’est l’organe faîtier du football qui doit décider. Ce, à en croire, les sources dignes de foi qui ont pris part à cette réunion.
« Beaucoup de bruits pour rien » disait le britannique William Shakespeare.
Arrivé à Kinshasa il y a une semaine, le champion du monde avec les Bleus de la France en 1998, a montré ses réelles intentions de diriger le staff technique des Léopards. C’était au cours de son entretien d’une heure avec le Chef de l’État.
Pour sa part, Félix Tshisekedi selon les sources proches de la présidence ,a laissé entendre que c’est la Fédération congolaise de football association ( Fecofa) avec à sa tête, Constant Omari qui doit décider.
« C’est à la Fédération congolaise de décider« , a-t-il indiqué à son hôte.
Une question de couper court aux folles rumeurs distillées dans la capitale et des bruits qui font état que le numéro un du pays avait jeté son dévolue sur Makelele.
Après la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des nations ( Can) Égypte 2019 qui a vu les Fennecs d’Algérie l’emporter, les poulains de Jean-Florent Ibenge avaient réalisé un parcours mitigé.
Au finish, ils ont quitté cette première Can à 24 en 8èmes de finale, éliminés par la révélation du tournoi, les Zébus de Madagascar. 2-2 à l’issue du temps règlementaire et aux prolongations.
Hier, l’un des cadres de l’équipe a tiré a boulet rouge sur le technicien. Le sociétaire de Bejing Guoan, Cédric Bakambu ne jure que hic et nunc sur le départ d’ Ibenge.
« Lorsqu’un joueur est mauvais, on le remplace. Je pense qu’il devrait en être de même à tous les niveaux, que ce soit pour les entraîneurs ou pour les responsables de la Fédération. Je pense que l’équipe arrive à la fin d’un cycle et maintenant, l’important va être de savoir réagir en rectifiant rapidement les choses parce qu’il faudra être prêt pour les prochaines échéances qui vont arriver très vite. Le football de haut niveau réclame de l’exigence à tous les niveaux, avec des remises en question à tous les postes. Et aujourd’hui, à titre personnel, je pense que Florent Ibenge n’est plus l’homme de la situation, même si je n’oublie pas qu’il a fait du très bon travail à la tête de la sélection« , a-t-il lâché le lundi 29 juillet à SoFoot.
Quant au président de l’organe faîtier, il ne se focalise que sur les compétences et non des noms pour un éventuel remplacement de l’actuel patron du staff technique.
« D’abord, rien n’est décidé à propos d’Ibenge, que je dois prochainement rencontrer. Ensuite, si on doit engager un nouveau sélectionneur, ce choix revient à la fédération, et ce qui m’intéresse, ce sont les compétences, et pas d’avoir un nom (…). Que les choses soient claires : je n’accepterai pas d’ingérence gouvernementale concernant le choix du sélectionneur« , avait-il souligné au quotidien l’Équipe.
Il y a une forte pression sur Ibenge dans le chef de ses détracteurs. Ce congolais de la diaspora a pris la sélection en septembre 2014 soit pendant quasi 5 ans.
En 2015, les fauves ont terminé en 3ème position avec une très belle génération des joueurs: Bolasie, Kebano, Bokila,Kimwaki, Kidiaba pour ne citer que ceux-ci. C’était en Guinée-Équatoriale.
Lors de la campagne gabonaise en 2017, les coéquipiers de Chancel Mbemba étaient éliminés en quarts de finale face aux Blacks Stars du Ghana qui n’étaient pourtant pas étincelants.
Gloire BATOMENE
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