Stephan Bwansa
Stephen Bwansa, Secrétaire Exécutif du PPRD/Chine

Conférence des donateurs: Stephen Bwansa en appelle au respect de la souveraineté de la RDC

La RDC est restée ferme sur sa décision de ne pas participer à la conférence humanitaire qui s’est déroulée vendredi 13 avril 2018 à Genève, Capitale Suisse. Stephen Bwansa, Secrétaire exécutif du PPRD/Chine qui appuie cette fermeté du Gouvernement de la République, indique qu’il faut respecter la souveraineté d’une nation, si faible soit elle.

Pour Stephen Bwansa, une rencontre de déblocage des fonds sans le gouvernement congolais touche le droit à la légitimité d’une part et d’autre part,  envoie les  signaux qui sapent les efforts du gouvernement à mobiliser et augmenter le volume financiers au niveau national tout en travaillant avec les partenaires traditionnels qui ont décidé d’accompagner la république. Cela, alors que le pays se trouve dans une importante de  reconstruction. « Nous croyons et pensons qu’ils sont dans cette optique », a-t-il lâché. Si non, pourquoi ne pas vouloir écouter la voix officielle et souveraine du Congo ?

Prêchant par des exemples, il signale qu’à un moment donné de l’histoire, certains États pour faire face au phénomène naturel tel que le tsunami et tremblement de terre n’ont pas délivré l’autorisation d’une quelconque aide humanitaire.

Il relève ici que cela est dû au besoin et souci du Gouvernement de mieux coordonner avec les donateurs, l’acheminement spécifique de l’aide, en vue d’éviter techniquement un grand décalage par rapport aux besoins de la population.

En tant qu’un pays Gouvernement responsable, la RDC est dans l’obligation de prendre des décisions. Raison pour laquelle le pays doit d’abord commencer par identifier ceux qui sont dans le besoin pour mettre en œuvre un plan de sauvetage. « Je suis convaincu que quel que soit notre pauvreté, nous allons arriver à aider tout ce monde de manière progressive », est-il convaincu puisqu’il y a des partenaires qui respectent le pays.

Pour lui, quel que soit la puissance d’un pays il y a toujours les besoins à caractère humanitaire se font toujours entendre. Mais le problème se trouve dans le respect des détails.

Au sujet du risque de perdre les investisseurs, Stephen Bwansa encourage la vigilance du Gouvernement et précise qu’il il y a certains dont les financements sont gérés par la  Banques Mondiale. Ce qui fait que leurs conseillers juridiques interdisent tout investissement vers Kinshasa. Il s’agit des arguments qui fragilisent même ceux qui ont promis de venir. « C’est une manière de dire, ne partez pas », a-t-il regretté.

Par ailleurs, il ne comprend pas les motivations de cette conférence en faveur de la RDC, si au préalable les voix ne sont se pas conciliées pour reconstituer des bonnes relations internationales en vue du renforcement de la paix, la sécurité  et le développement social prospère tel que prévue dans les conventions internationales.

En effet, l’urgence et l’intérêt que le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale et de droits humains consiste à créer ensemble une commission et faire respecter du point de vue de droit, la souveraineté de la République. Il propose de ce fait au VPM de l’intérieur et sécurité, de veiller et mobiliser  ses troupes intelligentes au long de la frontière pour appliquer la volonté du gouvernement. En plus, il faut prendre des mesures pour que ces fond ne soient pas versés ou ne traversent les frontières unilatéralement,  quelques soit les méthodes où formes des dons.

Il interpelle tous les leaders politiques qui ont la passion du Congo de demander à leurs partenaires de revenir à la raison, allusion faite ici aux canaux de droit pour mieux  secourir ceux qui se trouvent dans les épreuves sociaux qui menacent chaotiquement la  sécurité alimentaire.

Ainsi, rappelle-t-il au monde de ne pas accepter que l’Afrique subisse les humiliations et sabotages au non des aides sociales. Toutes fois l’unique possibilité d’aider consiste à accepter de  travailler avec méthodes et franchises de ce gouvernement pour respecter le peuple.

« Lorsqu’un don, quelques soit sa nature et la nation de provenance pose un problème de légitimité, cela devient un sujet suspect du point de vue de droit, et mérite d’être rappelé à l’ordre », a-t-il conclu.

Judith Asina

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