Adopté à l’unanimité par les 300 membres lors de la plénière du lundi 17 octobre 2017, l’accord politique tant attendu a été enfin signé ce mardi 18 octobre 2016 par les délégués de la majorité, de l’opposition et de la société civile qui participent à cette rencontre qui se tient à la cité de l’union africaine.
La signature de l’accord global du dialogue politique national, retransmise en direct à la télévision nationale, par Néhémie Mwilanya (pour le compte de majorité), Vital Kamerhe (pour le compte de l’opposition politique), Léon Kengo ( pour le compte de l’opposition républicaine) Marie Madeleine (pour le compte de la société civile) et Azarias Ruberwa ( pour le compte des personnalités politiques) sanctionne ainsi la fin des travaux de ce dialogue qui ont débuté le 1er septembre 2016.
Il préconise l’organisation de la transition au-delà du 19 décembre prochain, fin constitutionnelle du mandat du Président Joseph Kabila. Cet accord fixe les élections générales à la fin du mois d’avril 2018, maintient le président Kabila en fonction jusqu’à l’installation du futur président élu, et confie le poste de Premier ministre à l’opposition.
En des termes clairs plus clair, voilà ce que referme cet accord qui a été brandit par ses signataires et applaudit par les participants ;
- Le calendrier des élections. C’est le premier point de l’accord trouvé par la majorité et la frange de l’opposition présente au dialogue. Une date fixe pour le dépôt des candidatures ; le 30 octobre 2017. Et les scrutins devront être organisés dans les six mois, c’est-à-dire vers fin avril 2018.
- Un premier ministre de l’opposition. C’est le deuxième point. Le premier ministre sera une personnalité issue de l’opposition représentée au dialogue. Mais jusqu’à la clôture, pas de détails sur la distribution des postes au sein du gouvernement de transition sera mis en place dans 21 jours.
- Un comité de suivi. Un comité de suivi devra se réunir un mois après la signature de l’accord : sept de la majorité, sept de l’opposition et trois de la société civile.
- Quid de Joseph Kabila ? Dans l’accord, il est dit que le chef de l’Etat reste en fonction jusqu’à l’installation du nouveau président élu.
Comme il fallait s’y attendre, le rassemblement de l’opposition autour d’Etienne Tshisekedi et de Moise katumbi qui boycotte ce dialogue national depuis le début rejette ses conclusions. Le rassemblement lui continue à attendre la convocation d’un dialogue plus inclusif.
Dans l’entretemps, les représentants des organisations régionales et de la Monusco qui ont assisté à la signature de l’accord politique ce jour.
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