femmes de l’administration publique
De G à D : Emilie Mabiza, SG à la fonction publique, Michel Bongongo, Ministre d’Etat de la fonction publique et Jean-Paul Mabaya, coordonnateur du PRRAP

Les femmes de l’administration publique invitées à bannir le complexe d’infériorité

Un atelier de communication était organisé vendredi 19 avril 2018, dans la salle paroissiale de Notre Dame de Fatima à Kinshasa/Gombe, en faveur des cadres et agents féminin de   la fonction publique. Placé sous le thème, « la gestion transparente de la réforme au sein de l’administration publique », cette rencontre visait d’encourager la gent féminine à s’impliquer au processus de la réforme et faire respecter les différents thermes qui le régisse.

femmes de l’administration publique - corps
Une vue des participants à l’atelier de communication

L’ambiance était festive à l’occasion de cette cérémonie qui a permis de briser le mythe entre le Ministre de la Fonction Publique et les femmes de l’administration publique, qui, selon le Président de l’INAP, se sentent abandonnés à leur triste sort.

Devant un parterre de participants à ce qu’il a qualifié d’échange, Michel Bongongo, Ministre d’Etat en charge de la fonction publique a indiqué que cette activité démontre le respect du principe de parité homme-femme et la nécessité du principe de faire participer les femmes au débat ainsi qu’à la gestion de la chose publique.  De ce fait, le Gouvernement salue le partenariat de la Banque Mondiale (BM), qui, à travers le Projet de Réforme et de Rajeunissement de l’Administration Publique (PRRAP) ne cesse d’accompagner les efforts du Gouvernement dans cette Réforme de l’administration publique. Il s’est ainsi référé à un adage de Sénèque qui dit : « il n’y a pas de vent favorable à celui qui ne sait pas où il va ».

Pour lui, l’enjeu institutionnel majeur de cette décennie pour la transformation du pays est de faire entrer la RDC dans le cercle vertueux des réformes. En vue de hisser dans un délai raisonnable la RDC au rang des pays émergent à l’horizon 2030, le Gouvernement met depuis 2002 une ambitieuse réforme de son appareil administratif. Cela, à la suite du diagnostic posé sur l’état de l’administration publique qui a relevé des nombreux disfonctionnement parmi lesquels l’obsolescence des textes légaux et règlementaire régissant  les agents et fonctionnaires, le vieillissement du personnel de l’Etat, ainsi que la mauvaise définition des missions des Ministères entrainant le chevauchement de compétence et la redondance des structures et des prestations.

A l’en croire, surmonter ces défis exige la constitution d’un large consensus autour des réformes à mener. Et dans ledit consensus, la femme agent de carrière de service public de l’Etat, activistes dans les syndicats ou cadres dans établissement public devra jouer un rôle central. Car surmonter les obstacles  sur le chemin qui mène vers le développement de la RDC, la conjugaison de toutes les forces est une nécessité.

La femme appelée à se libérer de son complexe

Pour le Ministre, l’engagement du Gouvernement pour la parité se traduit notamment par la nomination de plusieurs femmes comme secrétaire généraux, bien que pas encore nombreuses. « Le grand handicap c’est la femme elle-même », regrette-t-il,  entendu que la femme de l’administration publique n’est pas encore suffisamment consciente de son rôle central.  Pour surmonter cela, il lui demande de se libérer du complexe d’infériorité vis-à-vis des hommes, qui sont pourtant ses collègues fonctionnaires. « À l’administration publique, il n’y a ni femme ni homme mais des agents qui ont les mêmes droits et devoir », dit-il.

Il recommande ainsi aux femmes d’avoir l’assurance d’un Chef puisque c’est cela qui garantit les agents. Cela, malgré qu’aujourd’hui, le Gouvernement soit satisfait de la capacité manageriel et du leadership qu’impliquent les femmes sur la gestion de la chose publique. Au sujet du concours, son souhait est de voir beaucoup de femmes l’emporter, parce que conformément au statut de l’agent de l’Etat, plus rien ne se fera au-delà de cette procédure.

Il conclut avec un adage d’Indira Ghandi qui dit : « la femme représente la maison, et la maison est ce sur quoi repose la société ».

Soutien au message de Bongongo

Dans son speech Emilie Mabiza, Secrétaire Générale à la fonction publique a encouragé  la tenue de cette activité puisque beaucoup de femmes de l’administration publique ignorent la réforme de l’administration publique. Elle souhaite qu’à l’issue de cette rencontre, se paires soient en mesure de comprendre qu’au sein de la fonction publique, elles sont considérée comme acteur, et doivent apprendre et vulgariser la réforme. De ce fait, elle soutient le message du Ministre, puisque la majorité de femmes se mettent un peu à l’écart de ce qui se fait au sein de l’administration. « Les femmes doivent s’impliquer à réforme de l’administration », déclare-t-elle.

Autres thèmes

Il faut savoir que plusieurs thème ont fait l’objet de cette rencontre, parmi lesquels celui de Jean-Paul Mabaya, coordonnateur du Projet de la Réforme et Rajeunissement de l’Administration Publique (PRRAP) qui s’est étalé sur la gestion transparente de la réforme au sein de l’administration publique. Il y avait également le Docteur Josée Kapinga, médecin pédiatre à la clinique Ngaliema qui a parlé de la femme et de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale.

Judith Asina

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