Dans un communiqué signé par le ministre de la communication et médias, le gouvernement de la RDC a manifesté son indignation après avoir appris par les médias périphériques et les réseaux sociaux, selon les termes utilisés, la liste des officiers des FARDC et de la police nationale congolaise sanctionnés par le département du trésor américain pour « des prétendues violations des droits de l’homme en RDC ».
Indignation couplée à l’incompréhension car pour le ministre Mende qui a signé le communiqué, « l’un des officiers généraux concernés par les sanctions unilatérales américaines annoncées hier est sanctionné pour avoir empêché avec trop de fermeté des bandes d’émeutiers qui s’apprêtaient à incendier le palais du peuple, siège du parlement congolais, sauvant ainsi des flammes le temple de la démocratie de notre pays ».
Pour le porte parole du gouvernement, « à la lumière de ces initiatives cavalières et sans qu’aucune plainte dans l’ordre judiciaire interne n’ait été articulée à l’endroit de l’un ou l’autre de ces officiers, le gouvernement s’interroge sur la logique et les motivations des autorités américaines. Il apparait clairement qu’en revisitant l’histoire, ce schéma correspond à celui qui a conduit au chaos des pays comme la Libye ou le Sud Soudan aujourd’hui menacés de disparition après pour lesquels sont versés maintenant des larmes de crocodile ».
Contre ces pressions et injonctions comminatoires d’origine étrangère qui continuent ainsi de semer le trouble dans les esprits, Lambert Mende soutient le dialogue en cours pour dégager un consensus en ce qui concerne le processus électoral voulu apaiser.
La communication du gouvernement se termine par cet appel lancé au peuple congolais « à se souder au-delà des divergences partisanes pour plus de réflexion et de prospective afin de comprendre ou se situent réellement ses intérêts nationaux ».
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