Stephen Bwansa : « la désignation d’Emmanuel Shadary est un choix de continuité et non de rupture »

Que des réactions à la suite de la désignation d’Emmanuel Shadary en tant que dauphin du Président Joseph Kabila, aux élections du 23 décembre 2018, conformément au calendrier de la CENI. Stephen Bwansa, Secrétaire Exécutif du PPRD/Chine salue cette décision qui prouve que Joseph Kabila a bel et bien tenu parole quand il disait respecter la Constitution. Pour lui, le choix de l’actuel  secrétaire Permanent est un signe de continuité et non de la rupture.

Ci-dessous, l’intégralité de l’entretien accordé à votre site :     

Vous êtes Secrétaire Exécutif du PPRD/Chine. Quelle est votre analyse par rapport à la désignation d’Emmanuel Ramazani Shadary, Dauphin du Président Kabila aux élections du 23 décembre 2018 ?

Laissez-moi en premier faire marche arrière pour rappeler aux peuple Congolais en général et nos lecteurs en particulier sur le respect de la constitution que le chef de l’état Joseph Kabila à plusieurs reprises, avait juré de respecter quel que soit le prix à payer. Aujourd’hui le premier citoyen de la République est resté fidèle en confondant tous les pronostics de nos adversaires qui avaient les intentions de diaboliser ses collaborateurs et sa famille politique par des discours incendiaires rouges, afin de créer la confusion  du peuple et de la communauté internationale. Aujourd’hui,  ils sont une fois de plus surpris des tactiques de la politique électorale mis en place par mon parti et se mettent sérieusement en débandade. Je pense que cette nuit, ils cherchent comment et dans quelle circonstances changer de discours pour attaquer le dauphin à travers des théories d’attaque personnel comme ils en ont l’habitude.

Croyez-vous encore à l’unité de votre famille politique avec Emmanuel Shadary ?

La désignation du camarade secrétaire Permanent comme dauphin du Président Kabila aux élections du 23 décembre 2018 est un choix de continuité et non de la rupture. Il s’agit d’un choix de la démocratie pour le développement de notre nation et surtout de renforcement de coopération économique et politique avec nos partenaires traditionnels. Ce qui est un signe de victoire électorale pour la reconstruction nationale. Il n’est pas question pour nous de croire ou pas à l’unité de notre famille politique, mais de s’appliquer à la discipline et au règlement intérieur que régie notre  parti.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que le choix a été mal opéré, étant donné l’arrogance dudit dauphin, qui a dit dans l’une de ses adresses à la population : « soki mutu afingi yo maman na yo, yo pe zongisa » (si quelqu’un insulte ta mère, fais-en de même en lingala) ? 

Ce sont là peut être, les mêmes personnes qui ont toujours un préjugé médiocre à l’égard des personnalités politiques de ma famille politique. Leur pronostic et jugement sont souvent motivés par des besoins d’enrichissement personnel.

Que signifie « soki mutu a figi maman nayo, yope figa yaye »?

Ici, l’allusion est faite à la mère patrie. Et la nation congolaise qui constitue notre « mère », ne peut souffrir d’aucune complaisance, car les fils et filles du Congo resterons vigilants pour la défendre face aux discours politiques déplacés et mensongers. Voilà le vrai sens de cette phrase que nos adversaires exploitent abusivement.

Propos recueillis par Judith Asina