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2 août 1998-2 août 2017: La DCDHE réclame justice des victimes des crimes rwando-ougandaises !

La Dynamique Chrétienne pour la Défense des Droits Humains et de l’Environnement (DCDHE) a commémoré les 19 ans après l’agression de la RDC par les troupes rwando-ougandaises sous couvert du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD). En attendant que la justice se saisisse de l’affaire, cette association d’appui à la démocratie déclare que sociologiquement, le président de la République devrait, au nom de la cohésion nationale, demander que les anciens acteurs du RCD demandent un pardon solennel dans une cérémonie officielle devant la fosse commune de Makobola.

C’est Me Carlos Mupili, Coordonnateur de la DCDHE qui a rendu publique cette déclaration mercredi 2 août 2017. Laquelle déclaration rend hommage à toutes les millions des victimes innocentes qui ont perdu leurs vies suite au capitalisme immoral et à l’injustice internationale à l’occasion de la 19è anniversaire de l’agression de la RD Congo par les troupes rwando-ougandaises sous couvert du RCD.

A cet effet, la DCDHE rappelle que cette agression au costume de rébellion du RCD aurait provoqué une tragédie humanitaire que celle de la première guerre mondiale et dix fois celle du génocide au Rwanda dont les conséquences sont, notamment environ 9 millions des morts, des viols systématiques, pillages des richesses naturelles avec les drames environnementaux ainsi que des femmes enceintes éventrées et des bébés tués. Cela, sous un silence complice de la communauté internationale à l’instar de l’ONU et de l’Union Africaine qui ont violé leurs chartes qui stipulent le principe de non-agression et de respect à l’intégrité territoriale à cause d’un pacte obscure et machiavélique avec les firmes multinationales minérales qui convoitaient les richesses du Congo protégées par le nationaliste lumumbiste Laurent-Désiré Kabila.

Aussi, cette association non gouvernementale constate-t-elle avec amertume que depuis la présence majoritaire aux institutions politiques du pays des acteurs importants de cette agression, qu’une politique médiatique tacite soit en progression pour occulter l’histoire criminelle, alors que les plaies ne sont pas encore cicatrisées. Car, cette façon de cacher l’histoire odieuse d’un peuple pour éviter de léser un petit groupe d’enfants égarés, empêche la génération présente de prendre conscience de son avenir et de rendre un hommage mérité aux soldats inconnus et à M’zee Kabila. « Commémorer un évènement tragique ne signifie pas rallumer la rancune ou l’esprit de vengeance mais plutôt la conscience patriotique de ne plus revivre le passé humiliant, mais rendre hommage à tous ceux qui se sont distingué dans les actes de bravoure et d’héroïsme. L’exemple de la Chine et du japon, la France et l’Allemagne, la commémoration de génocide au Rwanda sont des cas vérifiables », relève la déclaration. La DCDHE étant membre de la Coalition Nationale pour la Cour Pénale Internationale (CPI) promet à ces millions des familles, victimes d’agression que ces crimes ne demeureront jamais impunis même si la Justice se trouve encore en garde à vous. D’autant plus que le combat contre l’impunité des crimes graves de l’agression va continuer jusqu’à l’installation des chambres mixtes et spécialisées. Mais en attendant cette justice, sociologiquement le président de la République devrait, au nom de la cohésion nationale, demander que les anciens acteurs du RCD qui sont au pouvoir et dans l’opposition de demander un pardon solennel. Et ce, dans une cérémonie officielle devant la fosse commune de Makobola où était enterrée les mamans vives en disant: « Plus jamais ça ».

Judith Asina

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