Pour ce professeur d’université habitant le Canada, l’invalidité de cette décision est due à l’erreur monumentale qui s’est glissée soit par inadvertance, soit par incapacité intellectuelle, soit par négligence ou soit par volonté libre des autorités de la CENI. En plus des dates électorales inacceptables, la CENI a inséré une fausse date dans un document « Officiel » du pays dit-il.
Au fait, ce professeur vient de constater que cette décision a évoqué un Accord Politique Global inexistant suite à la fausse date utilisée.
La décision de la CENI dit: » Considérant l’Accord Politique Global et Inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa du 31 décembre 2017 en son Chapitre IV, point 2″.
Francis nsoki note que la date du 31 décembre 2017 n’existe pas. D’où une erreur administrative flagrante qui comporte les conséquences juridiques.
Y faisant suite, il propose aux acteurs politiques de rejeter cette décision qui pêche en termes de règles de droit. Que les juristes Congolais se saisissent de ce dossier pour démontrer l’invalidité du document de la CENI et exiger la rédaction d’une décision amendée a-t-il recommandé.
Tout en déplorant une déficience administrative sur la rédaction d’un document de haute portée administrative et juridique impliquant tout un pays, ce genre d’erreur ne reflète jamais la grandeur du Grand Congo. Ceci est la preuve flagrante que l’administration publique de la RDC nécessite une véritable réforme conclut-il.
Joël imbole
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