Le congrès organisé par l’aile aile dissidente de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), s’est clôturé le dimanche 10 décembre 2017, avec à la clé l’élection de Bruno Tshibala à la présidence du parti. Bruno Tshibala remplace ainsi Etienne Tshisekedi, décédé en février 2017 en Belgique. Une désignation que ne cautionne pas Joseph Olenghankoy, président du Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre (CNSA).
« C’est un dédoublement [de l’UDPS] ! » Joint au téléphone par Jeune Afrique, Joseph Olenghankoy, président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), refuse de considérer Bruno Tshibala comme le nouveau chef de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dont le « Líder Máximo » est décédé en février à Bruxelles. Dimanche 10 décembre, pourtant, à l’issue du congrès organisé par les frondeurs de ce principal parti de l’opposition congolaise, l’actuel Premier ministre a été « élu par acclamation » président de la formation politique. Lui qui est considéré comme « auto-exclu » du parti pour s’être opposé début mars au tandem Félix Tshisekedi – Pierre Numbi porté à la tête du Rassemblement de l’opposition congolaise.
On ne se déclare pas leader d’un parti par des cris, il faut un acte juridique
« Il faudrait normalement qu’un congrès rassemblant l’UDPS dans son ensemble soit organisé pour que la mémoire de ce grand homme que fut Étienne Tshisekedi ne soit pas offensée », préconise Joseph Olenghankoy qui – en « [sa] qualité de président du CNSA » s’empresse-t-il de souligner -, ne reconnaît aujourd’hui « pas d’autre chef à la tête de l’UDPS qu’Étienne Tshisekedi ».
« Sur le plan administratif, on ne se déclare pas leader d’un parti par des cris, il faut un acte juridique. Tant que je n’ai pas vu de document dans ce sens sur mon bureau, je ne peux pas considérer M. Tshibala comme le nouveau président de l’UDPS », explique-t-il.
Avec JA via Matininfos.net
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