C’est Patrick Tshibuyi, chargé de communication de la Cour Pénale Internationale (CPI) qui l’a signifié au cours de la conférence de presse hebdomadaire du mercredi 7 juin 2018.
A l’en croire, il s’agit d’une procédure normale, c’est-à-dire chacune des parties ayant fait appel. « Il n’y a aucun enjeux dans cette décision. On a eu les mêmes arrêts pour d’autres affaires dans l’appel. C’est la procédure conforme au statut de Rome », a-t-il signalé.
Au sujet de la proposition de John Kerry, ancien secrétaire d’Etat des Etats Unis, il éclaire les uns et les autres sur le fait que chacun peut émettre des avis sur ce qui se passe à la CPI, mais cela n’a aucun impact sur ce que va rendre l’arrêt les juges. Donc, l’arrêt sera donné conformément aux statuts de Rome après avoir entendu les arguments de chacune des parties qui ont interjeté appel. « Mais il n’y a aucune influence qui peut être exercée sur le juge de la CPI. L’arrêt sera rendu par la CPI en toute indépendance sans aucune interférence », a-t-il conclu.
Judith Asina
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