Depuis Bruxelles, Olivier Kamitatu accuse «Le pouvoir de créer l’insécurité pour repousser les élections»

Le porte-parole de l’opposant congolais Moïse Katumbi Chapwe  estime que les accrochages qui ont opposé lundi 7 juillet 2017 les forces de l’ordre aux présumés adeptes de Bundu Dia Mayala de Ne Muanda Nsemi est une mascarade. Il affirme que ce climat d’insécurité est créé par le régime de Kabila pour repousser les échéances électorales.

«Nous pouvons affirmer que le pouvoir est de mèche, le pouvoir n’a rien fait pour assurer l’ordre public. Vous savez, quand je parle d’un chaos délibérément entretenu. Le rapport sur les évènements du Kasaï atteste que les milices sont armées par le pouvoir. Cela crée les conditions qui permettront de repousser les échéances électorales. Puisque c’est le seul but poursuivi par le pouvoir aujourd’hui. On n’arrive même pas à encadrer le monde carcéral et empêcher les évasions massives. Tout ça est orchestré par le pouvoir pour créer les conditions d’une insécurité généralisées. (…) Nous avons très bien vu des images des manifestants qui étaient encadrés avec une collaboration tout à fait actée des forces de l’ordre ; une manifestation pourtant qui était annoncée sur mode de violences par Bundu dia Mayala. Alors que quand le Rassemblement de l’opposition, les mouvements citoyens Lutte pour le changement (LUCHA) et Filimbi annoncent des manifestations, tout Congolais constate le déploiement des forces de répression pour empêcher à des Congolais de manifester. Ces conditions plantent le décor d’un état d’urgence qu’on veut préparer  pour empêcher la République Démocratique du Congo d’aller vers les élections» a dit le porte-parole de Moïse Katumbi.

 « Le pouvoir vivra ses derniers moments à la fin de décembre 2017 »  rappelle Olivier Kamitatu.