hôpital du cinquantenaire

Décès d’un ex agent de l’ANR : L’hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa au banc des accusés

La mort de Roger Kalubi Tshimanga, ex Directeur de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) 3 situé en face de la primature survenu le 5 févier 2019 ne devrait pas rester impuni. La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) estime que cette perte en vie humaine est due à la négligence des responsables de cet hôpital, qui ont exigé une somme colossale de 7.000 USD avant tout quelconque traitement.

Dans un communiqué, la FBCP demande aux autorités compétentes d’enquêter sur ce comportement irresponsable des responsables de l’hôpital du Cinquantenaire et d’envisager des poursuites judiciaires pour une non-assistance aux personnes en danger. Aussi, faut-il qu’une autre enquête soit diligentée pour déterminer les circonstances de la mort du Directeur Roger Kalubi Tshimanga. Car, elle soupçonne que ce haut-cadre des services des renseignements congolais aurait trouvé la mort suite à un empoissonnement. De son vivant, il aurait pris une tasse de café dans son lieu de travail. Depuis lors, il ne se sentait pas bien puisque vomissait abondamment. Et malgré les soins médicaux lui attribuaient, il n’y avait pas eu des bons résultats.

Selon la FBCP, il lui était également reproché  d’être trop amical avec les activistes des Droits de l’Homme, l’accusant de leur livrer certaines informations sensibles.

Que s’est-il passé ?

En date du 04/02/2019, le Directeur était tombé sur la route de Selembao et acheminé à l’hôpital du Cinquantenaire dans le coma. Arrivé sur le lieu, les responsables de l’hôpital avaient exigé 7.00à USD avant de l’examiner ou de le soigner. Cela, alors que sa famille ne disposait que de 2.500 USD. Somme qui a été refusée par les responsables de l’hôpital pour ses premiers soins. C’est le jour suivant qu’il a rendu l’âme.

Curieusement, un autre patient arrive aussi à l’hôpital presque dans le coma. Cette fois-ci il s’agit de Yerodia Abdoulaye Ndombasi, Vice-Président de la République pour lequel l’hôpital n’a exigé aucun frais avant traitement. « Et pourquoi cette pratique de deux poids deux mesures alors que chaque jour il y a une publicité qui passe comme quoi, l’hôpital du Cinquantenaire est un hôpital au service du peuple », s’interroge la FBCP. Pour cette organisation qui lutte pour le respect des droits de l’homme, ce n’est pas la première fois que les responsables de cette institution hospitalière de nationalité Indienne se comportent de la sorte.

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