Corneille Nangaa, président de la commission électorale nationale indépendante a dans son exposé à la plénière du dialogue le samedi 1er octobre à la cité de l’union africaine, estimé qu’il aura besoin de 504 jours à dater du 31 juillet 2017, qui marque la fin d’opération de l’identification et d’enrôlements des électeurs pour organiser les élections.
Des indications techniques qui correspondent aux options choisies par la majorité présidentielle, l’opposition et la société civile d’organiser en une seule séquence trois scrutins (la présidentielle, les législatives et les provinciales).
Pour Corneille Nangaa, ce délai est « fixé en accord avec tous les experts de l’Union Africaine, de l’ONU, de l’OIF et du PNUD ».Selon les estimations de la CENI, c’est près de 45 millions d’électeurs qui seront inscrits après la refonte totale du fichier électoral et l’enrôlement.
Le calcul est donc simple à faire. Juillet 2017 + 504 jours (soit 16 mois + 8 jours) = 25 novembre 2018.
Selon la centrale électorale, ce temps sera consacré au vote de la loi sur la répartition des sièges à l’assemblée nationale et au sénat, à l’enregistrement des candidatures, au traitement des contentieux, à la publication de la liste des candidats, à la commande des matériels sensibles notamment les bulletins de vote, les procès verbaux de vote, les procès verbaux de dépouillement ainsi que les fiches de résultats. Vu la taille du travail et la complexité des scrutins à convoquer à savoir la présidentielle, les législatives nationales et les provinciales, la centrale électorale est obligée de recruter les agents et les former pour les 136. 000 bureaux de vote.
En suivant les réactions enregistrées au sortir de la plénière du samedi 1er octobre, les délégués de la majorité, de l’opposition et de la société civile ont opté pour le réalisme en attendant la clôture des travaux.
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