Au cours d’une conférence de presse animée le dimanche 29 janvier 2017 au siège du G7 à Gombe/Socimat, son président en exercice, Pierre Lumbi, est monté au créneau pour recadrer Raphaël Katebe Katoto, membre du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, qui a récemment déclaré sur les ondes d’une radio à Kinshasa qu’il ne voyait « aucun inconvénient » pour sa plateforme de présenter au président Joseph Kabila, trois candidats au poste de Premier ministre, tel que l’exigeait la Majorité présidentielle dans les négociations sur l’arrangement particulier.
Communiqué de Presse (dimanche 29 janvier 2017) pic.twitter.com/ifctxdguvW
— G7-RDC (@G7Congo) 29 janvier 2017
Pour Pierre LUMBI, l’accord de la saint sylvestre est clair à ce sujet. Il est dit clairement dans cet accord que le premier ministre sera proposé par le rassemblement pour être nommé par le Président de la République.
Pour le G7, les dispositions ayant trait à la désignation du futur Premier ministre, « n’appelle à aucune interprétation particulière ».
En effet, pour le G7, cette position de KAtebe KATOTO est un « point de vue personnel ». Cependant, le G7 lui reproche de « s’ériger » en vice-président du Rassemblement à l’absence d’Etienne Tshisekedi qui séjourne depuis cinq jours à Bruxelles (Belgique) pour raison de santé. « Personne ne peut s’arroger le droit de prendre son opinion propre comme une option du Rassemblement. Katebe dit qu’il est vice-président du conseil des sages, il ne l’est pas. Le vice-président du conseil de sages était le président Mwando Nsimba. Celui qui peut remplacer le feu président de l’UNADEF à la vice-présidence du Rassemblement c’est bien le président du G7 que je suis, mais je ne le fais pas. On attend qu’Etienne Tshisekedi donne le Go pour la désignation d’un vice-président », a-t-il poursuivi.
Préoccupé par le blocage des négociations sur l’arrangement particulier, le G7 soupçonne la MP de s’engager dans une stratégie d’enlisement du processus électoral qui doit se matérialiser par la tenue de l’élection présidentielle et les législatives en décembre 2017. « Cette stratégie est simplement un dilatoire visant à engager le pays dans un nouveau glissement ».
Joël IMBOLE
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