KIM IL SUNG-

KIM IL SUNG; Les années 1930 et 1940

1) La différence entre le Pays du levant et celui du couchant

L’indépendance était le credo à vie, la méthode et la politique révolutionnaires du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994), l’éternel Président de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC).

Un jour de l’an 1945, alors qu’il était à Moscou juste avant l’Opération décisive contre le Japon, KIM IL SUNG eut l’occasion de s’entretenir avec Judanov, alors membre du Bureau Politique et Secrétaire du Comité Central du Parti Communiste de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS).

En déclarant qu’il recevait les Envoyés de l’Orient, sur le mandat de Staline, Judanov fit l’éloge du combat armé mené par KIM IL SUNG contre les Japonais.

Judanov et KIM IL SUNG avaient causé, d’abord, de la situation militaro-politique immédiate. Lors de cet entretien, Judanov demanda à KIM IL SUNG à brûle-pourpoint combien d’années il faudrait aux Coréens pour édifier un Etat souverain.

KIM IL SUNG lui dit que 2 ou 3 ans leur suffiraient. A cette réponse, Judanov ne dissimula guère sa surprise. La raison en était claire; Lors de la Conférence du printemps 1943 à Washington avec le Secrétaire d’Etat US et le Ministre anglais des Affaires Etrangères, le Président US Roosevelt avait dit que les Coréens auraient besoin de «40 ans de rajustement pour accéder à une indépendance complète». Et puis, lors de la Conférence de Yalta, en discutant de la Corée d’après-guerre, il avait proposé la tutelle des grandes Puissances.

KIM IL SUNG lui affirma que le Peuple coréen, éveillé et éprouvé sur le plan politique au cours de ses combats armés contre les Japonais et dans sa lutte de libération nationale de longue haleine,

  • s’était pourvu d’un solide noyau dirigeant et de vastes forces patriotiques, capables de mener à bien par leurs propres moyens l’édification du Pays
  • possédait une riche expérience de la lutte
  • était doué d’une créativité inépuisable, d’une grande habileté d’organisation et d’une force mobilisatrice inégalée.

Après l’avoir écouté attentivement, Judanov lui demanda quel genre d’assistance le Peuple coréen attendait dans ses efforts de l’édification de l’Etat au lendemain de la Libération.

Et KIM IL SUNG fit remarquer; «L’URSS s’est battue contre l’Allemagne pendant 4 ans, et elle doit encore mener une grande guerre contre le Japon. De quelle force pourrait-elle encore disposer? Si elle nous aide quand même, nous la remercierons naturellement, mais nous comptons rétablir le Pays autant que possible par nos propres efforts. Bien que cette entreprise soit difficile, elle sera profitable à notre avenir. La servilité envers les grandes Puissances a causé la ruine de notre Pays pendant plusieurs générations. Nous voudrions éviter les préjudices causés par cette tendance déplorable dans la construction d’une Patrie nouvelle.»

Judanov se montra satisfait de sa réponse et dit: «Un homme d’un Pays de l’Europe de l’Est est venu me voir il y a quelque temps et m’a prié d’abord d’aider son Pays à l’économie arriérée et de surcroît dévastée par la Guerre. Les difficultés étant légion, l’URSS devrait l’aider comme le frère aîné aiderait son cadet. Quel contraste avec votre attitude! N’est-ce pas là, la différence entre l’Orient et l’Occident, entre le Pays du levant et celui du couchant?». C’était naturellement une plaisanterie.

Après la Libération du Pays (15/081945), KIM IL SUNG mobilisa tout son Peuple en comptant sur sa force et réalisa ainsi brillamment, en moins de 3 ans tout au plus, l’œuvre historique de l’édification du Parti (Parti du Travail de Corée), de l’Etat (RPDC) et de l’Armée (Armée Populaire de Corée).

2) L’ancien théâtre de combat révolutionnaire de Pochonbo

2 - L’ancien théâtre de combat révolutionnaire de Pochonbo

Situé dans la Province Ryanggang, région septentrionale de la Corée, l’ancien théâtre de combat révolutionnaire de Pochonbo est un lieu significatif où le grand Leader KIM IL SUNG (1912-1994), l’éternel Président de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC), avait organisé en juin 1937 une bataille à la tête de l’unité principale de l’Armée Révolutionnaire Populaire de Corée (ARPC, fondée en 1932, NDLR).

A l’époque, Pochonbo était un point stratégique important et un des centres de domination et de pillage coloniaux des impérialistes japonais qui avaient occupé toute la Corée manu militari.

Le 4 juin (il y a 83 ans) à 22 heures, au coup de feu tiré par KIM IL SUNG en guise de signal de l’attaque, les combattants de l’ARPC se sont lancés en un clin d’œil dans le Bourg Pochonbo. Ils ont attaqué et détruit les organismes de répression de l’ennemi, y compris la police et la mairie du canton, et ont libéré la région Pochonbo.

Les habitants ont salué avec enthousiasme la progression dans la Patrie de KIM IL SUNG en criant à pleine gorge; «Vive le Général KIM IL SUNG!» et «Vive l’indépendance de la Corée!» S’adressant à la population en liesse, KIM IL SUNG a prononcé un discours appelant à un combat vigoureux pour libérer la Patrie, lui insufflant la confiance dans la Libération de la Patrie.

La Bataille de Pochonbo a été inscrite dans l’Histoire comme une bataille importante; elle a;

  • inspiré, au Peuple coréen souffrant sous l’oppression des Japs, la conviction que les Coréens n’étaient pas morts, mais bien vivants et qu’il suffisait de combattre l’impérialisme japonais pour triompher de ce dernier
  • démontré pleinement la puissance de l’ARPC
  • porté des coups sévères aux agresseurs japonais sur les plans politico-militaires.

Pour transmettre de génération en génération les hauts faits inoubliables de KIM IL SUNG, le Peuple coréen a érigé en juin 1955 la statue en bronze du Généralissime à cet ancien théâtre de combat et plus tard un musée et une stèle commémoratifs.

A l’ancien théâtre de combat de Pochonbo, on trouve entre autres le Barrage de Kusi par lequel l’ARPC avait traversé le Fleuve Amnok-gang (entre la Corée et la Chine, NDLR) sur un radeau pour attaquer Pochonbo, la Colline Konjang-dok où les combattant de l’ARPC avaient préparé le combat en se reposant, le poste de commandement de la Bataille de Pochonbo, et les bâtiments japonais détruits par l’attaque de l’ARPC, y compris la police et la mairie du canton, le local du corps de pompiers, le centre de protection forestière et le magasin, ainsi que la ferme expérimentale, la poste et l’emplacement d’un petit restaurant.

2 - L’ancien théâtre de combat révolutionnaire de Pochonbo -

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