Après l’échec annoncé des pourparlers de la cenco, la République Démocratique du Congo rebondit avec les tensions qui existaient avant le 19 décembre. Si à Lubumbashi il y eut plusieurs tensions, à goma les partisans du rassemblement n’attendaient qu’un mot d’ordre. A Kinshasa, les tensions s’observent dans certains endroits de la capitale congolaise, malgré la présence musclée des éléments de la police dans certains points chauds.
Hier dans la soirée, le chef de fil du Rassemblement, Félix Tshisekedi a annoncé une série d’actions pacifiques pour exiger l’application de l’accord de 31 décembre 2016.
C’était à l’issue d’une réunion du Rassemblement tenue ce mercredi 28 avril 2017 à la résidence de son défunt père Étienne Tshisekedi sur la rue Pétunias dans la commune de Limete.
A l’issue de cette réunion, le Rassemblement annonce par son président Félix Tshisekedi une ville morte le lundi 3 avril, une grève générale le mercredi 5 avril et comme l’udps une grande marche le 10 avril 2017. Le président du Rassemblement a fait savoir que ces actions doivent se poursuivre jusqu’au 24 avril 2017 dans le but de contraindre le Président Joseph Kabila à renoncer à son plan de se maintenir indéfiniment au pouvoir et d’entretenir la crise politique actuelle en vue de préparer un référendum.
Où allons-nous? Le peuple meurtri, semble agacer des théâtres de certains politiques qui ont mis tout en œuvre pour que l’accord de la saint sylvestre ne soit appliqué. Quelle en est la cause? L’accord de la saint sylvestre énerve Kabila lâche un diplomate sous couvert de l’anonymat, parce qu’il ne lui donne pas l’opportunité de se représenter ou de faire un référendum. Doit-on brûler le pays pour satisfaire un seul individu? Doit-on attendre le pire pour revenir à la raison?
L’histoire politique de certains pays ne donne aucune leçon aux politiques congolais? Si pour certains, Kabila peut se frotter les mains d’être sorti victorieux, la colère du peuple peut remettre les pendules à l’heure. Ainsi donc, le pays de Lumumba revient à la case du départ. Avant le 19 = après le 19. Certains acteurs vont entrer en jeu: la police et l’armée même si plusieurs de leurs commandants sont sous sanctions des nations unies et de l’Union européenne.
Joël imbole
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