C’est une autre grande réforme du quinquennat de Félix Tshisekedi. Après la gratuité de l’enseignement primaire lancée en 2019, le gouvernement sama se donne cet autre défi qui est effective dès le mardi 05 septembre 2023 à Kinshasa.
Si la gratuité de l’enseignement primaire venait supprimer les frais de minerval et autres connexes payés par les parents, ici Il s’agit « de la gratuité des soins prénataux, de l’accouchement (quel que soit son modèle) et de la prise en charge gratuite du 1er mois du nouveau-né« , a précisé le ministre de la Santé lors de la cérémonie de lancement officiel intervenu lundi 04 septembre.
Il faut ici noter que 300 hôpitaux ont été déjà choisis à Kinshasa pour administrer gratuitement ces soins.
Le ministre à la santé a aussi indiqué que « 2190 kits d’accouchement pour maternités sont déjà apprêtés« .
En outre, à la question de savoir si l’état congolais saura faire face à cette autre charge qui s ajoute, il a été relevé que l’état prévoit un budget de 41,700 millions de dollars par an.
« Nous avons déjà reçu tout l’argent« , rassure le ministre de la Santé.
« Les 200 millions de dollars pour tout le pays par an déjà inscrits dans le budget 2024« ,
Un numéro (*151#) est mis en place pour orienter les femmes vers l’hôpital le plus proche de son domicile.
12 provinces seront couvertes le mois prochain et tout le pays dès janvier 2024
L’Évaluation se fera dans un mois afin de corriger les points faibles et consolider les points forts.
L’opinion semble tout de même quant à l’opportunité de cette réforme. Beaucoup craignent de greves à répétition dans les hôpitaux parce que la prise en charge promise n arrivait pas comme on en vécu avec la gratuité de l’enseignement en ce debut. Certains ont souhaité que l’état congolais commence d’abord par améliorer les conditions socio professionnelles des médecins et infirmiers qui sont régulièrement en greve avant de lancer l’accouchement gratuit. Car ceux qui doivent assurer ces accouchements gratuits, s’ils ne sont pas bien payés, ils vont carrément les saboter.
Rédaction
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