Arrivée depuis hier à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), l’ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations unies, Nikki Haley devra rencontrer le président Kabila, le chef de la Monusco, Maman Sidikou ainsi que le président de Conférence épiscopale du Congo, Mgr Marcel Utembi. La classe politique congolaise est dans l’espoir.
Ce qu’attend l’opposition de cette visite
L’opposition congolaise, notamment le Rassemblement des Forces acquises au changement (Rassop/Limete) attend un message clair du président Donald Trump au président Joseph Kabila.
« Nous attendons de l’ambassadeur qu’elle obtienne de Jopseh Kabila le respect de la Constitution de son pays et la mise en oeuvre de l’accord de la Saint-Sylvestre dans sa lettre et dans son esprit, comme l’a demandé par ailleurs la résolution 2348 du Conseil de sécurité des Nations unies, de manière à permettre aux Congolais d’élire leurs nouveaux dirigeants pour prendre en charge le destin national et promouvoir l’alternance », explique Christophe Lutundula Pene Apala, vice-président du G7, à RFI.
La Majorité présidentielle adopte une attitude prudente
« L’usage diplomatique veut que nous attendions que l’éminente émissaire puisse nous livrer elle-même le contenu de son message au chef de l’Etat congolais au lieu de nous livrer à des spéculations relevant plus de l’imagination que de la réalité des choses », explique le porte-parole de la Majorité, André Alain Atundu à RFI
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