Le choix du peuple par les urnes consiste à son destin. C’est l’unique moyen à travers lequel il peut construire sa souveraineté pour déterminer son avenir. Telle est la réaction de Stephen Bwansa, Secrétaire Exécutif du PPRD/ Chine par rapport au besoin d’un référendum ou pas, sujet à l’ordre du jour, actuellement en RDC. Il estime que c’est le congolais qui est habilité à trancher, puisque cet acte constitue le seul moyen qui se présente à lui comme pièce délibérante sans pression, pour éviter l’inanition de la nation.
Pour lui, l’appel du peuple à un référendum est un langage direct de la souveraineté de masse, même s’il est souvent considéré comme étant une déclaration de guerre ou mieux, invention dans la tradition de constitution. Cela, entendu que le pouvoir démocratique restera l’ADN de la démocratie devant être exécuté par le souverain primaire. Puisque selon lui, les besoins de réadaptation de la vie politique et sociale s’avèrent criants.
A l’en croire, il faut éviter la ménopause politique qui colle l’histoire de la RDC depuis les premières heures de son indépendance. Raison pour laquelle, la fécondité par voie démocratique est une priorité dont le pays a besoin pour la stabilité et faire face aux multiples défis qui le gangrènent. ‘’Le temps où l’homme politique congolais était présenté comme un mal, blocage, ennemi du peuple ou incarnation du diable doit être révolu’’, interpelle-t-il.
Cependant, le principe de ce combat qui s’avère démocratique, pour la justice, le progrès et la paix peut être encourageant pour la stabilité à travers un environnement vert. L’idée ici, c’est de démontrer les moments où les intérêts du peuple sont pleinement garantis. Il rappelle que le référendum est le résultat de plusieurs situations que rencontre un Etat pendant le parcours de son histoire.
Il renforce son analyse par le geste de Moon Jea-In, actuel Président de la République de Corée du Sud, élu le 9 mai dernier, qui a personnellement proposé la révision de la Constitution passant d’un mandat de cinq ans élu en un tour, à une durée de quatre ans pour une élection à deux tours. Ce qui explique que l’appel de la population à trancher sur les changements de certaines lois ne doit être considéré comme une démarche qui consiste à agoniser la nation. Il parle plutôt d’une force sur laquelle se manifeste le choix du peuple. D’ailleurs, c’est une suite logique d’un processus démocratique, face à son histoire et environnement politique, économique et sécuritaire. Surtout que la seule manière de garantir le bonheur est de défendre les besoins du peuple, en vue d’apporter des réponses adéquates à ses multiples craintes.
Raison pour laquelle, c’est à ce dernier qu’appartient de défendre et protéger ainsi que déterminer son avenir par voie des urnes. Cela, d’autant plus que rien ne peut rester inchangé sur cette terre. Face au tournant historique de circonstance de la nation tout devient fondamental pour le peuple. Et, la réadaptation, le recyclage même avec tambourin devient imposable à tous.
Contour du référendum
Pour Stephen Bwansa, la conception des évènements de différentes branches de la vie politique de la RDC peut pousser les gouvernants de n’importe quel Etat à consulter son peuple. Alors que la gouvernance du pays est caractérisée par un comportement de méfiance régulier. ‘’Le comportement du chien et chat bloque les institutions et freine l’élan de la démocratie verte’’, s’inquiète-t-il.
Pour cela, les conflits infinis souvent d’ordre politique ou économique qui caractérise l’instabilité sociale sont des éléments moteurs faisant appel à un référendum.
Judith Asina
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