Corée; Le pillage japonais des statues du Bouddha

Au cours de leur occupation militaire (1905-1945) de toute la Corée, les impérialistes japonais ont extorqué un grand nombre de statues du Bouddha, patrimoine culturel de valeur du Peuple coréen.

Avec l’agression coréenne du Japon, les historiens nippons ont entrepris l’enquête sur les temples et les œuvres d’art bouddhiques de la Corée, et rédigé un registre global des biens culturels coréens.

Le 3 juin 1911 (il y a 109 ans, NDLR), les impérialistes japonais ont promulgué la «Loi sur l’inspection», base juridique pour l’enquête sur les temples et le pillage des œuvres d’art qui y étaient conservées. L’Article 5 de cette Loi stipulait que sans l’autorisation du Gouverneur général japonais de la Corée, on ne pouvait liquider la terre ni la forêt ni les bâtiment ni les statues du Bouddha ni les ouvrages en pierre.

Parmi les œuvres d’art bouddhiques volées par eux, comptait aussi les statues du Bouddha qui tenait une place importante dans les temples.

Les Japonais ont, sous le masque des historiens, pillé au hasard des statues du Bouddha dans les temples bouddhiques sous le prétexte de l’enquête. Un Japonais a dit; Compte tenu du fait que les statues du Bouddha et les soutras avaient été introduits au Japon pour la 1^ère fois de l’existence du Paekje (un des petits Pays féodaux de la Corée, du 3^ème siècle av. J-C en 660 apr. J-C; NDLR), on a procédé à la recherche des statues du Bouddha dans la région du Puyo, l’ancienne terre du Paekje. En effet, on y a exhumé pareilles choses.

Pour s’emparer des statues du Bouddha en or pur ou en bronze doré, petite et coûteuse, ils ont détruit des vieux tours en pierre ou pagodes et volé des statues du Bouddha qui se trouvaient là-dedans.

Les 50 statues du Bouddha du Temple Yujom-sa des Monts Kumgang-san (mont du diamant, NDLR) recherchées et publiées en 1912 par les historiens à la solde de l’impérialisme japonais ont été extorquées en mars 1916 par les brigands japonais.

Tous ces faits démontrent au monde entier le cynisme, la nature de brigandage et les traces de crime des Japs accoutumés à l’agression et au pillage.

Toute la Nation coréenne n’oublie jamais leurs crimes et ne manquera pas de les faire réparer.