Mise en garde de Tshibala à Musemena: Émile Bongeli regrette l’agir du premier ministre congolais

Le président du conseil d’administration de la Régie des Voies Aériennes (RVA), le professeur Émile Bongeli regrette que les affaires d’État soient réduites à être gérées au niveau de la rue, à travers les réseaux sociaux.

Cette désacralisation des hautes et nobles fonctions ministérielles appauvrit les dirigeants qui s’y prêtent et les dévalorisent face à l’opinion publique avisée renchérit-il.

Et de poursuivre, quand le comportement des aristocrates se confond avec ceux des hommes ordinaires (p.ex. poster des selfies prises dans les rues des capitales européennes, exhiber des bagarres dans des hauts lieux politiques…), on peut se poser des questions sur notre avenir avec des dirigeants si vulgaires au sommet de la hiérarchie gouvernementale !!!

Dans tous les cas, pour ce cadre de la majorité présidentielle, divulguer dans les réseaux sociaux une lettre de mise en garde d’un collaborateur de haut niveau ministériel est un signe de faiblesse. Non seulement on n’y gagne rien, mais on perd en crédibilité, en dignité et en confiance précise ce professeur des universités .

La politicaille, dixit le professeur Emile Bongeli, peut se faire dans la rue, mais la gestion des affaires de l’État exige un maximum de discrétion, car une certaine mystification est bonne pour un meilleur exercice du pouvoir politique. C’est le prix à payer pour se poser en Homme d’État conclut-il.

Joel imbole