La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Pendant que tout le monde attend le nom du dauphin du camp présidentielle, c’est Tryphon Kin Kiey MULUMBA qui s’est pointé au BRTC Présidentiel pour déposer sa candidature à la présidentielle de décembre 2018.
Autorité morale de Kabila Désir et du parti de l’action, du reste Membre de la majorité présidentielle et du regroupement politique « Alliance des bâtisseurs du Congo pour l’Émergence » ABC en sigle, signataire de la charte du Front Commun pour le Congo FCC, l’ancien ministre des postes télécommunications et nouvelles technologies de l’information de Joseph Kabila a pris tout le monde de court.
« Je ne crois pas beaucoup dans le FCC. Je ne vois pas ce que ces nouvelles personnalités apportent à la MP. Elles ne sont pas crédibles. Quand j’ai créé Kabila desir il y a 3 ans, c’est parce que je croyais qu’il y avait une envie de Kabila, j’ai appelé la majorité à s’unir autour de ce projet. Elle a refusé. C’est une majorité parlementaire, qui aurait pu s’opposer une réforme ? (…) C’est un geste démocratique. Ma vision ce n’est pas de lutter contre la révolution mais pour l’évolution. Je pense qu’il faut préserver ce qui a été fait, ce qui a été fait et pour ça il faut évoluer et non pas chercher à abattre tout un système» a dit Triphon Kinkey Mulumba après avoir annoncé le dépôt de sa candidature.
Ce cadre de la majorité présidentielle, un des chantres d’un troisième mandat pour le président Kabila s’est rendu tout seul tôt le matin de ce mardi 07 aout pour déposer sa candidature comme indépendant.
« J’appartiens à la MP mais je ne suis pas la MP, je suis Kin Kiey Mulumba » se défend-t-il tout en niant n’avoir jamais signé la charte du FCC.
Mais pour la MP, l’acte posé par Kin Kiey est « un acte non seulement d’auto-exclusion mais d’indiscipline ».
PB
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