RPDC; La Déclaration de KIM Son Kyong

KIM Son Kyong, Vice-Ministre des Affaires Etrangères de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) chargée de l’Europe, a fait ce 17 juin sa Déclaration dont voici un extrait;

Ce 16 juin, le porte-parole du représentant supérieur chargé de la politique diplomatique et sécuritaire de l’Union Européenne (UE) a mis en cause injustement notre mesure de destruction complète du Bureau de Liaison Commune Nord-Sud (dans la Zone Industrielle de Kaesong; ville sise tout au milieu de la Péninsule coréenne, NDLR) en disant; «Il faut éviter tous les actes de nature à aggraver la tension. Il est indispensable d’ouvrir la ligne de communication pour éviter un malentendu et un jugement erroné. On demande la reprise du dialogue pour la dénucléarisation de la Péninsule coréenne. Il faut recommencer dans les meilleurs délais un processus diplomatique durable pour la création de la confiance et l’établissement d’une paix permanente dans la Péninsule coréenne sans armes nucléaires.».

Nous sommes assez habitués à de tels propos irraisonnables de l’UE. Mais, nous n’avons pu savoir qu’elle avait une pareille capacité de jugement.

Ne sachant pas la source de la rupture des rapports intercoréens, elle ne parle de façon déraisonnable que de la création de la «confiance» et d’une «paix durable» dans la Péninsule coréenne. C’est déplorable.

Dans le passé, quand la souveraineté, le droit à l’existence et le droit de développement de notre Etat étaient violés gravement, l’UE faisait semblant de ne pas le savoir. Toutefois, elle calomniait notre RPDC en mettant en cause chacune des mesures de la dernière pour le renforcement de la capacité d’autodéfense nationale.

J’ai espéré que la nouvelle Direction de l’UE élue l’année dernière 2019 respecterait dans une certaine mesure le principe d’équité et d’objectivité à la différence des ses prédécesseurs ayant adhéré de façon inconsidérée à la politique des USA de pression contre la RPDC. Je ne le cache pas. Cependant, un tel espoir disparaît avec le temps.

Je crois que juger et traiter correctement les problèmes des relations internationales sur la base du principe universel de l’équité et de l’objectivité est une condition préalable pour réaliser le dessein de l’UE de devenir un rôle indépendant sur l’arène internationale.

Je lui conseille de prêter oreille à la voix des experts européens de la question de la Corée demandant d’élaborer de nouveau la politique de l’UE à l’égard de la RPDC, au lieu de ne s’acharner qu’à blâmer celle-ci de façon irréfléchie, à tort et à travers.

C’est le moyen de conserver la dignité de cette organisation intégrée régionale composée de 27 Pays.