RPDC; la pêche

1) On porte de gros efforts sur la protection des ressources aquatiques

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC), l’avril et le juillet sont les mois de protection des ressources aquatiques. A ce propos, un reporter de la rédaction de la KCNA (Korean Central News Agency; agence de presse nationale) a récemment interviewé KIM Ryong Kil, Secrétaire Général de l’Association de la Protection des Ressources Aquatiques (APRA).

KCNA; En Corée baignée de trois côtés par la mer et riche en cours d’eau grands et petits, la protection et la multiplication des ressources aquatiques s’imposent comme une tâche très importante, je crois.

APRA; C’est vrai. Notre Etat a érigé cette entreprise comme un point important de sa politique. Faire précéder la production des produits aquatiques par la création des ressources aquatiques, c’est une exigence pressante posée dans le développement de l’industrie des produits aquatiques du Pays. La Loi de la RPDC sur la Pêche stipule les principes à observer dans la création et la protection des ressources aquatiques et dans le renforcement de la direction et du contrôle sur l’industrie des produits aquatiques. De même, des lois relatives à divers secteurs, notamment la Loi sur la Protection de l’Environnement et la Loi sur les Réserves Naturelles définissent aussi la protection des ressources aquatiques comme l’un des plus importants problèmes politiques, et on porte de gros efforts sur la protection et la multiplication de ces ressources.

KCNA; Quelles mesures prend-on ces derniers temps pour protéger et multiplier des ressources aquatiques?

APRA; Dans notre Pays, on se fixe une stratégie de protection, de multiplication et de développement des ressources aquatiques, et s’emploie à convertir l’industrie centrée sur la production en celle donnant la priorité à la protection. Le Pays renforce la réglementation de pêche en matière de protection des ressources aquatiques d’une part, et d’autre part, intensifie l’information, la surveillance et le contrôle de sorte qu’on ne pêche ni produise des animaux et végétaux sans autorisation dans la réserve marine et qu’on ne prenne du poisson au hasard en méprisant une période de pêche et des mailles de filets de pêche déterminées. On définit également des aires de protection spéciale pour éviter des phénomènes portant atteinte à l’écosystème de la mer côtière, lieu de frai ou d’habitat des poissons sédentaires. On s’investit à réunir des conditions d’habitation favorables à la croissance des poissons. En outre, on aménage davantage de récifs de poisson artificiels au moyen d’ouvrages de béton, pierres, détritus, etc., et protège ainsi des ressources végétales sous-marines favorables au frai, à la nourriture ou à l’abri de poissons.

KCNA; Le relâchement de très petits poissons qui s’effectue annuellement est aussi une des formes de la protection des ressources aquatiques, n’est-ce pas?

APRA; Oui, à des entreprises de reproduction de poissons et celles de pisciculture aménagées un peu partout dans le Pays, on relâche d’une façon planifiée des fretins. Rien qu’en 2019, des alevins remis à l’eau à l’échelle nationale totalisent plus de 200 millions. Dans la zone littorale, on relâche également des petits de morue, merlan, ryon-o, ormeau, holothurie, oursin, etc. Au cours des mois de protection des ressources aquatiques de cette année 2020, on s’emploie à renforcer la protection et la multiplication de mères fécondés et de fretins plus que jamais.

2) la production d’engins de pêche très demandés

Dans la Commune Jonjin, Arrondissement Rangnang à Pyongyang, République Populaire Démocratique de Corée (RPDC), il y a le Combinat d’Engins de Pêche de plus de 34,000 m² de superficie.

Doté d’équipements et machines modernes, il possède le système de production intégré permettant de rendre scientifiques et maximales la production et la gestion.

Il améliore constamment le niveau de qualification technique des ouvriers et fait fonctionner à plein régime tous les équipements et machines conformément aux exigences de la norme technique et des règles d’opération standard.

Il produit des filets, flotteurs, cordes et d’autres de toutes sortes nécessaires à la pêche et à l’aquaculture.

Il lance des innovations techniques pour accroître la production. Surtout, il a rénové en collaboration avec des spécialistes l’appareil de mesure de mailles coupées et la machine de fourniture des matières premières et introduit de nouveaux projets d’innovations techniques dans la production, ce qui a multiplié la production par 1.5 par rapport à celle lors de son inauguration.

Il travaille à assurer la qualité et la quantité des produits avec les matières premières du Pays.

Les besoins en ses produits vont croissant.

3) Le nombre de cages flottantes va augmentant.

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) où il y a beaucoup de cours d’eau et lacs, l’élevage de poissons en cases flottantes bat son plein.

Cette méthode d’élevage a été mise en œuvre en 2013. Un millier et des centaines de cages flottantes trouvent maintenant aménagées un peu partout dans le Pays.

En 2019, la Direction de Pisciculture de Pyongyang a installé de nouvelles cages flottantes de plus de 6,950 m² en eaux du Fleuve Taedong-gang et de la Rivière Pothong-gang pour élever diverses espèces de poissons tels que silure, ryongjong-o, Hypophthalmichthys molitrix et Aristichythys nobilis (sortes de carpe). Dans la Province Hamkyong du Sud, après avoir étendu la surface de cages flottantes de plus de 3,600 m² équipées de mesureur de qualité d’eau, on procède à une pisciculture sur des bases technoscientifiques.

La Province Hamkyong du Nord, quant à elle, elle a flotté, en cette année 2020, des nouvelles cages sur le Lac Jangyon-ho.

Dans ses cages oblongues ou pétaloïdes équipées d’un système de commande intégré et de celui photovoltaïque, on peut élever plusieurs espèces de poissons d’eau douce.

4) La cueillette de laminaires bat son plein.

Ces derniers temps, des entreprises d’aquiculture dans la Mer de l’Ouest de Corée récoltent chaque jour 900t de laminaires.

• L’Entreprise de Pu-pho qui a introduit des méthodes de culture avancées en observant strictement le nombre de pieds de laminaire sur cordages, en cueillit chaque jour des centaines de tonnes
• L’Entreprise de Kumi-pho a recours à une méthode de triage de laminaires suivant l’état de leur croissance, ce qui lui assure une cueillette abondante par jour
• L’Entreprise d’Ongjin, étant donné très éloignée de ses parcs d’aquiculture, recherche une méthode susceptible d’augmenter la productivité par heure et la met en pratique pour cueillir beaucoup de laminaires.